Menachem Zivotofsky, centre, se tient avec son père Ari Zivotofsky, à droite, et leur avocat Alyza Lewin, devant la Cour suprême à Washington, lundi 3 novembre / AP

Les avocats de l’administration Obama ont comparé le contrôle par Israël de Jérusalem avec la revendication de la Crimée par la Russie à la Cour suprême des États-Unis dans les affaires relatives aux droits des citoyens américains et israéliens qui veulent enregistrer sur leurs passeports la ville de Jérusalem comme faisant partie d’Israël.

Les avocats de l’administration Obama, Attorneys & Riley ont fait une comparaison ce lundi forte étonnante, pour tenter de convaincre la Cour suprême que Jérusalem ne faisait pas officiellement partie de l’Etat d’Israël.

L’affaire controversée a débuté avec le jeune Zibotofsky, un jeune juif américain, né à Jérusalem en 2002. Les parents de Zibotofsky ont demandé un passeport américain pour leur fils Menachem en ajoutant «Jérusalem, Israël», étant le lieu de sa naissance. La demande a été rejetée par l’administration Obama qui a dit ne pas reconnaître la ville sainte comme partie d’Israël.

La famille Zibotofsky a poursuivi l’action en justice suite à une décision de ne pas reconnaître Jérusalem comme faisant partie d’Israël, et l’affaire a été coincé dans un vide juridique. Ensuite la Cour suprême a accepté d’examiner le cas et les arguments préliminaires des deux parties ont été présentés cette semaine.

Les partisans de l’administration Obama ont fait valoir que l’affaire constitue une violation du droit de conduite administrative du président et de sa politique étrangère. En reconnaissant Jérusalem comme territoire israélien, la Maison Blanche va perdre sa crédibilité dans le processus de paix.

Les partisans de la Zibotofsky sont donc en désaccord.

Ils font valoir qu’une partie de la législation en vigueur permet aux citoyens nés à Jérusalem d’enregistrer «Israël» comme le lieu de naissance sans prendre la position de la politique de l’administration Obama sur Jérusalem. Alors que la loi a été signée par l’ancien président George W. Bush, le président Barack Obama s’est abstenu de toute déclaration à la loi applicable.

Ce lundi, le tribunal, à travers le procureur de la République a fait valoir que la reconnaissance officielle de Jérusalem dans le cadre de l’Etat d’Israël sera comme la revendication de la « Crimée, par la Russie ».

L’avocat de la famille juive, Alyza Lewin, a fait valoir que l’ajout « Israël » n’est pas une question de passeport de « reconnaissance » du gouvernement responsable américain à Jérusalem comme appartenant à Israël, et donc, ne viole pas les déclarations de politique étrangère.

L’administration Obama a répondu qu’une telle déclaration aurait un impact dans les affaires mondiales du président Obama.

Alyza Lewin, a déclaré qu’il ne voit pas comment les gens peuvent être confus devant la politique américaine par l’énumération « Jérusalem, Israël » dans un passeport.
« Une telle confusion ne peut se faire que par des gens qui ne comprennent pas vraiment la politique ou ceux qui ne veulent pas comprendre,» dit-il.

 

2 Commentaires

  1. Encore deux ans à patienter, le temps qu’Obama tombe dans le caniveau de l’histoire, d’où il n’aurait jamais du sortir

    Le mieux qu’il puisse esperer est qu’on l’oublie dans les livres d’histoire

  2. C’est pitoyable pour un grand pays si puissant ignore l’histoire d’un pays ami comme Israel, c’est malheureux qu’on ne connaissent pas comment Jérusalem existe? une ville sainte connue de tout le monde des juges américain ne connaissent pas son origine? même les paiens du tiers monde verront cela ridicule. Cela n’inquietera pas Israel, c’est un petit pays mais grand devant Dieu SON CREATEUR, et combien des décennies ils sont un morceau pour les incrédules Arabes?