Il est normal qu’en France, le conflit israélo-palestinien soit souvent la raison invoquée par les tueurs comme Mohemed Merah, ou les responsables des dernières attaques à Paris contre l’hypercasher de Vincennes.
L’Agence France-Presse (AFP) est indirectement responsable de cette désinformation quand on lit les articles erronés qu’elle impose à ses lecteurs qui ne sont pas toujours des spécialistes de cette région conflictuelle. Cette agence de presse mondiale qui se dit généraliste est « chargée de collecter, vérifier, recouper et diffuser l’information, sous une forme neutre, et fiable ».
Mais il semble que la neutralité est parfois mise de côté au grand avantage des terroristes palestiniens. Pour rappel, l’AFP qui n’est pas toujours fiable concernant la légitimité de l’État Juif, fait la moitié de son chiffre d’affaires commercial à l’étranger, et les concurrents de cette agence viennent des États Unis, comme l’agence américaine Associated Press ou Reuters.
Ce matin, une fois de plus, un texte de l’AFP concernant les deux attaques terroristes palestiniennes a été publié sur le site Libération, et montre combien il est facile de manipuler un lecteur qui ne connaît pas bien la géographie et l’histoire de ce pays en englobant toutes les régions, à des propriétés palestiniennes et en justifiant indirectement ces actes de terrorisme en « acte de résistance palestinienne » : en tuant à bout portant un jeune civil israélien de 25 ans, ou en tranchant la gorge d’un policier à Jérusalem.
Dans le texte ci-dessus, on peut remarquer à 9 reprises des termes qui tentent de rappeler au lecteur que l’acte de terrorisme a été commis sur un lieu « colonisé » par les Israéliens, par ce type de répétitions, l’AFP influence le lecteur à prendre position pour le terrorisme.
De plus, les régions comme Dolev ou la Porte de Damas ne sont pas des propriété palestiniennes, et la « Cisjordanie », n’est plus un terme d’actualité, car il faut employer l’expression « Judée Samarie ».
En plus de tromper le lecteur sur la géographie du pays, le fait de souligner que ce soient des « palestiniens isolés » montrent que c’est absolument faux, puisque l’attentat de vendredi a été revendiqué par le Djihad Islamique et félicité par le Hamas.
*Le nom « Cisjordanie » est biaisé et, le terme « Judée-Samarie » devrait être mis plus en avant, de même que la position israélienne sur les territoires contestés. En effet, les mots » occupé, occupation, colonies, colons » sont utilisés sans expliquer que les israéliens ne considèrent pas ces territoires ainsi et sans donner d’arguments valables justifiant la position israélienne. Par conséquent, cette prise de position n’est pas en accord avec la règle de « Neutralité de point de vue ».
Voici pourquoi le terme « Cisjordanie » est biaisé, et est employé volontairement par le camp pro-palestinien:
1) Le terme « Cisjordanie » a été inventé par la Transjordanie en 1949, après qu’elle ait occupée illégalement puis annexée ce territoire : qui d’après la résolution de 1922 de la Société des Nations devait faire partie du « foyer national juif » et qui d’après le plan de partage onusien de 1947 devait faire partie d’un État Arabe (cette résolution n’a aujourd’hui aucune valeur juridique car les Arabes ont refusé ce plan afin de rayer l’État juif). Par ailleurs, la Transjordanie existe depuis 1922, date à laquelle les britanniques la séparèrent définitivement du reste de la Palestine mandataire censée devenir le futur « foyer national juif » (premier livre blanc). Elle a obtenu son indépendance en 1946, donc avant la création de l’État d’Israël, avant que la Transjordanie occupe ce territoire et le renomme « Cisjordanie »!
2) Le terme Judée-Samarie était utilisé par la communauté internationale jusqu’à l’occupation jordanienne. Même le plan de partage onusien de 1947 n’a jamais parlé d’un territoire s’appelant « Cisjordanie »! Puisque que la présence jordanienne était illégale, et que de toute façon cette dernière a renoncé à ce territoire en 1988, le terme « Cisjordanie » est inexacte, et seulement utilisé pour effacer la présence juive sur ce territoire. Rappelons-le, la Jordanie, en plus de renommé ce territoire, a expulsé tous les Juifs qui y habitaient depuis plus de 3000 ans.
3) La présence israélienne en Judée-Samarie n’est pas illégale. La résolution 242 n’a jamais demandé à Israël de se retirer de tous les territoires conquis, mais seulement de certains (from territories), sous-entendant que la frontière israélienne devrait être modifiée afin d’assurer sa sécurité. Puisque la présence israélienne sur ce territoire est légale et légitime, il va de soit que ce pays est dans son droit de nommer ce territoire comme il lui semble, qui plus est un terme utilisé pendant des millénaires, et utilisé par la communauté international avant l’occupation illégale de la Jordanie!
4) Le terme « Cisjordanie » est en effet biaisé. Ce seul mot supprime le lien du peuple Juif avec cette région, dans l’objectif de montrer les Israéliens (les Juifs) comme de véritables étrangers, allant de paire avec la théorie de la pseudo occupation israélienne (qui je le rappelle selon le droit international, Israël n’occupe pas ce territoire qui constitue à juste titre un territoire disputé). Par ailleurs, puisque la Jordanie a renoncé à ce territoire en 1988, il est non avenu et inexacte de nommer cette région « Cisjordanie ».
5) Rappelons aussi que la revendication « palestinienne » n’a aucune antériorité historique. La Société des Nations en 1922 n’a jamais donné aux Arabes de Palestine (appelés improprement « Palestiniens ») un quelconque droit à créer un foyer national en Palestine mandataire, puisque justement 77 % de la Palestine mandataire avaient été cédés aux Arabes pour former la Transjordanie, et que le reste devait former le foyer national juif. Notons également que, pendant les 20 ans d’occupation jordanienne, aucun « palestinien » n’a revendiqué ce territoire pour former un État Arabe indépendant, et mieux encore, l’OLP a été créé en 1960 (quand Israël n’avait aucune autorité sur la Judée-Samarie et Gaza), non pas pour libérer ces territoires de l’occupation jordanienne, mais pour détruire Israël. Par ailleurs, le plan onusien de 1947 n’a aucune valeur juridique aujourd’hui puisqu’il devait être accepté par les deux parties pour être valide, et les différentes résolutions onusiennes ne peuvent en aucun cas modifier la résolution de 1922 de la Société des Nations qui reconnaissait le droit du peuple Juif à créer un foyer national juif en Palestine mandataire occidentale, de la mer méditerranée au Jourdain (c’est inscrit dans la Chartres de l’ONU).
6) Ainsi, le terme « Judée-Samarie » n’efface en rien le lien du peuple « palestinien » avec cette terre, tout simplement parce que le peuple « palestinien » a été inventé dans les années 1960 par un Égyptien (Arafat). Ce peuple fait en effet partie intégrante du peuple arabe, et ce terme est encore utilisé pour effacer le lien du peuple juif avec la terre d’Israël, puisque avant la création de l’État d’Israël, il n’a jamais été question de peuple « palestinien », terme qui regroupait à la fois les Juifs, les Arabes (Chrétiens et Musulmans) et autres minorités. Par ailleurs, le terme « Cisjordanie » loin d’être neutre, renie le lien du peuple Juif avec cette terre.
7) Affirmer que puisque (presque) tous les Français utilisent le terme « Cisjordanie » à la place de « Judée-Samarie » n’est pas un argument valable. Justement, les médias et politiques français sont connus pour leur parti pris dans le conflit israélo-palestinien, et peuvent largement être considérés comme « pro-palestiniens » voire même parfois « anti-israéliens » (ainsi, prendre pour base les médias et politiques français revient à ne pas respecter la règle de wikipédia de « Neutralité de point de vue ») Il va donc de soit que ces derniers utilisent préférentiellement le terme « Cisjordanie » à la place de « Judée-Samarie », dans l’objectif d’effacer le lien du peuple juif avec cette région, afin de montrer les Israéliens comme des occupants belligérants, qui je le rappelle selon le droit international, Israël n’occupe pas ce territoire qui constitue à juste titre un territoire disputé (ou contesté).
Sources : « Comment le peuple Palestinien fut inventé » (D. Horowitz et G. Millière), complété par « A History Of The Jews » (Paul Johnson), Reply (Eli E. Hertz) et [1]
—FireJeff (d) 22 août 2012 à 15:03 (CEST)