Nous avons malheureusement perdu au sein de notre communauté [intlink id= »3772″ type= »post »]des perles rares[/intlink], qui sont parties bien trop tôt à cause de la haine des extrémistes arabes dont Mohamed Merah fait parti. Elles ont laissé de nombreuses familles dans la tristesse.
Eva Sandler a perdu son mari Yonathan ZL et ses deux petits garçons ZL , de 3 et 6 ans, et Mr et Mme Monsonego ont perdu leur petite fille Myriam ZL de 8 ans . Nous pensons aussi à Bryan notre[intlink id= »4098″ type= »post »] héros de Toulouse[/intlink] qui est hospitalisé et qui mérite cette attention particulière.
Demain, leur table de Pessah sera bien triste, et je pense qu’il serait bien de soutenir ces familles en leur souhaitant ce qui nous sort du cœur pour cette nuit de la liberté.
Je vais ensuite envoyer vos messages aux familles, afin qu’elles sachent que toute la communauté ne les oublie pas et que nous pensons à eux en cette soirée du Seder de Pessah.
J’ai choisi de ne publier aucune photo.
Merci à vous.
Sabrina.
J’ai écrit ce texte à la mémoire des victimes, ainsi que pour la refouah chelemah de Brian Bijaoui. J’ai connu Jonathan Sandler-comme beaucoup d’élèves- dans le cadre du LEV TAHOR. Sa mission était de nous enseigner l’étude de la thora, de nous accompagner, étape par étape, vers l’élévation de notre conscience spirituelle. Son but était de nous protéger des craintes existentielles, de nous endurcir psychologiquement, de nous affubler de nos téfilins pour oublier notre vulnérabilité d’être humain. L’étude des textes saints, les nombreuses références à la philosophie, aux disciplines talmudiques, ainsi que sa culture générale très profonde, ont marqués les esprits. Il suffisait de quelques mots prononcés de sa bouche, pour faire naitre dans nos esprits en germe, l’éclosion de la raison, la naissance de nos idées, l’ouverture de notre bon sens. Il est mort. Une phrase -relativement plus- évidente si elle eut été atribuée à une mort « naturelle », un « accident », « un coup du sort ». Mais qu’un homme tue un autre homme « simplement » parce que sa pratique religieuse est différente de la sienne, que son appartenance à un groupe ne soit pas la même; Là, il y a un gouffre de quelques millions de mètres entre ces deux faits. « L’homme est un loup pour l’homme mais le loup n’est pas un loup pour le loup », explique cette citation néo platonicienne. J’ai en effet parlé au rav Jonathan Sandler, de ce sujet que j’avais dû traité au bacalauréat. Nous parlions, culture. Nous parlions humanisme, nous parlions des héros mais surtout de l’importance de la vie. Certains hommes tuent par « simple plaisir », par « distraction », par « loisir », par « simple divertissement ». Comme si la vie était une chose que l’on pouvait briser d’un coup, sans qu’il n’y ait rien « après »… Jonathan Sandler a donné la vie, qui a été reprise à deux de ses enfants. Il n’aurait jamais pensé qu’une « telle chose » lui arrivât dans un pays dont on dit qu’il est bercé depuis toujours par des idées démocratiques, des pensées soutenues, des discours qui blessent l’immoral, et condamnent le mal. Que neni. C’est plus qu’une sonnette d’alarme qui a été tirée. Le meurtrier, dont tout le monde connait à présent l’identité: Mohammed Merah, a enlevé la vie à 7 personnes. Sept personnes qui ne demandaient qu’à vivre paisiblement, à profiter de chaque journée comme si elle fut la dernière. En ce Lundi 19 Mars, l’espoir d’une terre « libre » s’est fissurée, le mal a empoisonné le bien, l’innomable a retrouvé son nom: barbarie, insécurité, peur, crainte, obsèque, mort, tombe. « Ils » (Jonathan Sandler ainsi que six autres personnes charitables) sont morts dans des circonstances particulièrement tragiques, violentes, et dramatiques. La peine qu’il leur a été sauvagement infligée mérite que l’on protège définitivement nos enfants. On ne grandit jamais seul. Un monde vous entoure. Une main vous porte secours. Un cri retient votre attention. Une larme coule sur votre joue. Et c’est la fin… Ainsi, pour ne pas que « termine » SA vie, ainsi que la vie des siens, priez, agissez, mobilisez vous, vivez. Je lance cet appel, non sans désespoir, mais parceque la vie qui est en moi, ne demande qu’à poursuivre l’oeuvre de ces saints, de ces anges, de ces hommes. Il n’y a pas de limite à dire ce que l’on ressent, et je trouve justifié l’écrit qui suit. L’homme, en tant qu’homme a le devoir de fraternité, à considérer « l’autre » comme sa propre personne; à se tenir éloigné de la folie, à se soigner, à préserver cet élan vital, cette humanité qui germe en lui et qui fait de lui un homme. Jonatha Sandler avait le mérite et la tâche exemplaire de montrer le chemin. C’était un homme cultivé, bon, honnête, affable, et généreux. Et lorsque je pense et repense à ces trop nombreuses vicitmes, les larmes coulent sur mon visage, ma respiration saccade et ma voix devient cri. Il existe de nombreuses choses qui valent la peine d’être vécues: la paternité, la maternité, l’amitié, l’amour, la fratrie et j’espère que cette liste est non exhaustive et que chacun pourra la compléter selon cet élan vital. Quelquefois, je regarde l’acutalité, et je me demande combien de temps, va-t-il falloir attendre pour que cessent les combats, la violence, l’échec de la politique, l’agressivité, « la vie folle ». Il ne faut sûrement pas attendre. Attendre est la manière la plus rapide pour laisser le crime et le mal iniltrer notre pays, et le monde. La passivité n’a jamais mené à rien qu’à la folie, le meutre, le péché, « le diabolique ». Il ne faut pas rester les bras croisés, les bras ballants, à « compter », à réfléchir, à penser, à se poser des questions. Le temps des questions est passé. Maintenant il faut agir. « J’agis donc je suis ». La pensée n’a jamais réconforté notre existence. Nous sommes, nous épprouvons la vie lorsque celle-ci est entre nos mains, pas « simplement » lorsqu’une idée passe par notre tête. « Je ferais » ci, « je ferais » ça. C’est de cette façon qu’il faut désormais parler. Je suis de tout coeur avec les familles qui souffrent au jour le jour, seconde après seconde, dans l’horreur absolue. Qu’est-ce que je peux faire pour améliorer le monde, pour que le sang ne coule plus, pour que les enfants puissent jouer tranquillement, sans être menacés d’une arme dans leur dos? Comment expliquer qu’un homme fasse peur à des millions, simplement par le fait de vivre? Comment comprendre un tel geste? Peut-on dire d’un acte qu’il est inhumain? Oui on le peut. L’inhumain. Le contraire de l’humain. Un déraisonnement est si vite arrivé, une balle touche un enfant et c’est la fin. Que faut-il faire pour que nous puissions tous, chrétiens, musulmans et juifs, vivre en paix, et dans l’amour? Chacun doit se poser la question et y répondre par un acte, une action, une mesure, une loi, un engagement! Je n’aurais de cesse de répéter que le pire est venu, que la mal a assourdi nos oreilles, que la violence et le viol de nos lois a été farouchement transgressé. Puissent ces âmes retrouver la tranquillité de leurs meilleurs jours. Amen. J’ai longtemps fait mienne cette idée que la mort était limite, qu’ellle était absence de vie. Que les gens qui mouraient n’étaient pas sûrs d’être écoutés dans leur dernier cri. Un homme meurt. Il laisse derrière lui une floppée de souvenirs, une maison vide, des larmes à n’en plus finir, roulant sur les joues de celles et ceux qui l’ont aimé. Lorsqu’on se penche sur une vie, on ne peut s’empêcher de sourire et de pleurer; Celle-ci n’a pas été de tout repos. On remonte le cours du temps, vagabond, à la recherche d’intemporelles réminiscences. Même si un homme meurt dans le froid, son âme est réchauffée par les prières; Sa course aux étoiles, l’élévation de son âme, dépendent de nos volontés et de celle de l’Eternel. Il n’y a pas à être fier de ce que l’on entreprend mais satisfait du résultat. Les idées reçues nous font croire que l’homme n’est pas entièrement responsable de ses actes, qu’une folie peut l’anéantir, que son âme s’empoisonne au gré de mauvaises influences. La thora nous enseigne que l’homme est responsable de ses actes, que celui-ci doit s’améliorer, qu’il est perfectible. Le sang s’est répandu, un homme a perpétré le mal qu’il était chargé, en tant qu’homme, de dissiper de son esprit. Les nombreux coups de feu tirés à bout portant, ont montrés par leur violence le drame qu’ont enduré les victimes. On parle de la shoah par balle, de cette tragédie calculée et préméditée, qu’ont fait subir les Allemands au peuple juif, pendant la guerre. Aujourd’hui le mal a changé de visage sans modifier son comportement; La couleur de ses actes est restée identique, le sang a coulé en abondance dans les coeurs, sur les corps, dans les esprits. Des enfants, un professeur d’école et des soldats assassinés, et les médias nous demandent quelle est notre point de vue. Comme s’il pouvait y avoir plusieurs manières de penser dans de telles circonstances. C’est impardonnable. On ne retire pas la vie impunément, sans en payer le prix. Le prix de la vie. Une évidence que l’on découvre rien qu’en regardant le ciel. Son bleu- qui sait- celui d’un regard profond et intelligent, ou celui de la mer qui retire le sable et l’emporte avec elle. On ne retire pas la vie impunément. Pas plus qu’on ne fait le mal, sans en être sévèrement puni. Le mérite dans une vie, c’est d’agir clairement, avec droiture, en utilisant toute sa bonté pour ne jamais flancher. Cet homme a flanché. Il était aidé, et savait parfaitement ce qu’il faisait. Son esprit fonctionnait, sa logique imperturbable, sa maitrise des armes, sa parfaite lucidité ont été les rouages nécésssaires à la réalisation de son projet, de son oeuvre (terme utilisé par le criminologue Stéphane Bourgoin). C’était une tâche à réaliser à plusieurs. Il fallait être beaucoup plus qu’un pour défier tout un pays. Il fallait qu’il y ait des connivences, des aides, des complicités, des protections, des renforts. Un jour que je discutais avec le Rav Sandler, ce dernier me raconta la manière dont il avait traité une dissertation de Français. Il s’agissait du célèbre poème de Rimbaud « Le dormeur du Val ». Il me dit combien il avait cru évident de parler de la guerre à propos de ce poème, chose dont ses camarades avaient ironisé, à l’époque, l’analyse. Je me souviens de cette alexandrin clôturant le poème: « Il avait deux trous rouges au côté droit ». Le sort est triste. Il montre à quel point l’ironie peut s’abattre sur un homme, une femme, un enfant. Triste coincidence. Il est l’heure des hommages, de ces instants gravés à tout jamais dans notre conscience, au plus profond de nos gestes, dans nos actions quotidiennes les plus banales. Un homme a tué avec banalité, simplement; De la manière dont vous et moi respirons. Il a fait usage de ses armes, de son idéologie radicale, de sa mouvance islamiste pour éradiquer des personnes innocentes. Il a brisé des vies, modifié la donne, changé le destin, sacrifié la bonté. Sa haine, son pouvoir de destruction, la violence de ses propos ont poussé les victimes à la douleur la plus insoutenable. Il fallait en avoir du sang froid pour abbattre froidement des soldats, des enfants, un professeur. Comment peut-on tolérer l’intolérable? Comment peut-on se soumettre à des lois dictées par la folie d' »un » autre? Je me souviens de cette chanson de Balavoine: « Les lois ne font plus les hommes mais quelques hommes font la loi ». Les hommes politiques dans leur ensemble-la classe ou caste politique devrais-je dire-ainsi que des idéologues, des agitateurs de haine (notament les médias), des meurtriers, comme autant de coupables d’une dégénérescence de l’esprit humain. L’homme a perdu les fondations sensées le retenir d’une chute mortelle. Ce n’est pas qu’une sonnette d’alarme à tirer, ce sont des « choses » à faire, une terre à reconstruire, des idées pacifiques à défendre, une islamisation à combattre. Je rêvais, étant plus jeune, d’une terre parfaite où les hommes, les femmes et les enfants vivraient dans la joie et en paix. Je rêvais, comme beaucoup de la fin des conflits dans le monde. Cela revient à fermer une porte ouverte, me direz-vous, mais cela fait tellement de bien d’entendre la porte claquer. Je rêvais puisque mon jeune âge ne me permettait pas d’affronter physiquement cette banalisation du mal. Aujourdh’ui, je sais que si moi- comme d’autres- je ne fais rien, c’est l’humanité entière qui périra. Peu par peu, ou de manière encore plus outrageuse: pays par pays, continent après continent, planète après planète. Je discutais avec un ami de la nécéssité de s’engager dans quelque chose, d’utiliser ses talents à défendre de nobles causes. Pourquoi y aurait-il des associations de malfaiteurs, et pas des associations de gens bien? Pourquoi le bonheur ne peut-il pas se conjuguer? A tous les temps, tous les modes, et dans toutes les langues? Peu importe si les larmes coulent pour se briser sur le sol, que ma tête me tue à n’en plus pouvoir. J’ai entendu des questions limitées posées par des médias à la recherche de témoignages: « C’est important pour vous d’être venu rendre hommage aux victimes? » Leur profession leur sert souvent de déguisement; Un masque pour ne pas affronter leurs propres peurs individuelles. Si ma voix s’élève c’est que cette éloquence est immunitaire. (Comme lorsqu’un virus pénétre un corps, et que ce corps sécrète des anti-corps pour affronter la maladie.) Il n’y a pas de honte à être. Il y a honte à devenir. PAIX AUX AMES DES VICTIMES.PAIX A CE MONDE. Cela fait une semaine aujourd’hui que la vie a été repprise à Jonathan, Arié, Gabriel et Myriam (respectivement Sandler et Monsonego). Cela fait plusieurs semaines que des soldats, dont la scrupuleuse tâche était de protéger les autres, n’ont pu se protéger eux-mêmes. Le tracas absolue, la terreur à son état le plus terrifiant, la monstruosité, la barbarie, l’abject (mot utilisé par le père de Jonathan sandler, Samuel) ont semés sur leur chemin-le chemin d’une école-le lieu du savoir, de la culture, ce lieu où l’on investit toute son âme pour devenir une bonne personne, une âme charitable, quelqu’un de bien, les graines du mal. Comment peut-on soustraire la vie à trois enfant, à des soldats, à un professeur, dont la tâche était de protéger-les uns physiquement- l’autre moralement par la grâce de ses paroles, des travers de l’âme humaine. On ne devient pas un homme comme cela. Il faut se battre, mériter le titre hautement responsable d’homme, d’humain. C’est que qualité qui s’acquiert, qui se développe, qui s’apprivoise de la même manière qu’on apprend un animal, à nous aimer, et à aimer le monde qui l’entoure. La thora nous enseigne que rien n’est jamais acquis, qu’il faut redoubler de vigilance, que notre action sur terre est soumise à notre propre volonté, patience et jugements intérieurs. On ne tue pas impunément. Les lois de notre pays, la France, elles-mêmes, doivent se soumettre aux lois du coeur, de la bonté, de l’humanité, de la charité et du dévouement. J’ai appris, durant cette année, qu’une âme trop centrée sur elle-même, meurt, que l’esprit éclate, de la même manière que des balles ont éclatées dans la chair du jeune Brian, ce surveillant de seulement dix-sept ans. Dix-sept ans… L’âge où l’on étudie, où l’on échange les premiers baisers, où l’on accorde un peu de temps, avant ses propres cours, à la bonne éducation et à l’épanouissement des plus petits. Les plus petits nous montrent la joie (la simha), cette idée, cette émotion suivant ce que dicte notre coeur, lorsque le soleil brille comme en ce jour. En ce jour, cela fait une semaine. Déjà. Une semaine que le pire a été commis, qu’un homme, foncièrement mauvais, méchant et assassin, s’en est pris lâchement, de manière odieuse et violente à celles et ceux qui n’avaient rien fait. « Rien fait » au sens où ils n’avaient jamais, ô combien jamais fait de mal une seule fois de leur vie, au plus petit insecte de cette terre. Cette terre. Notre terre. Il faut la protéger, la chérir, sauvegarder ses bienfaits puisque tout homme, en naissant, en fait le pacte. Il assure, par sa présence sur terre, qu’il verra juste, qu’il acceptera ses défauts, surmontera ses difficultés, acclimatera son caractère aux autres, pour vivre en harmonie, en sécurité et en joiee avec les autres. Les autres. Les moments de joie nous font penser que les autres sont géniaux, et nous avons raisons de le croire. « L’enfer c’est les autres » mais je rajouterai, selon ce qu’a dit Samuel Sandler, que le paradis c’est aussi les autres, qu’on peut voir ce même paradis dans le regard d’un enfant qui vous sourit, d’un professeur qui vous instruit, d’un soldat qui vous protège. Les larmes me montent aux yeux. Puissent ces âmes trouver la paix qu’elles méritent, et que leur courte présence sur terre ne soit pas veine. AMEN. Aujourd’hui, un ami m’a demandé s’il était possible que je continue l’hommage aux victimes, tuées tragiquement d’une balle en pleine tête. C’est mon meilleur ami. Et j’imagine aujourd’hui ce que ressentent les amis de Brian Bijaoui, quand on leur dit que leur meilleur ami va mal. Ils vont mal. Egalement. Ils mordent la poussière à leur façon. Leur plaie n’est peut-être pas physique. Il n’y aucun « trou » sur le corps, aucune traces de brûlure, ni même l’explosion d’une balle. Mais leur esprit est marqué. A vie. En ce point précis de leur corps, appelé coeur qui reçoit une partie des émotions. Notre cerveau gère cette accumulation de douleurs, cette addition de peur, cette agrégat de souffrances, depuis ce jour, ce lundi tragique. Nous sommes tous et toutes les ami(e)s de Brian. Quel avenir a-t-on « ici »? Je me le demande. Je fais d’intenses efforts pour tenter de me consoler ou de me faire consoler. Je suis inconsolable. Ma peine dépasse l’encre des journaux. Je ne crois pas « avancer » à l’aide des mots. J’ai l’impression qu’ils ne font que ralentir ma guérison, que cet aspect de ma personne ne trouvera jamais, de satisfaction à rien, que je serais tout le temps déprimé. Mais je dois écrire. Ce n’est pas une punition. Il me l’a demandé. Et un ami ne demande jamais de vous punir. Il lit attentivement ce que vous lui écrivez, comme si dans la lumière de vos textes se situe son regard bienveillant. Multipliez les bénédictions pour Brian Bijaoui. C’est le mot d’ordre de toutes les consciences depuis le jour de cette tragédie. Brian, relève-toi! Sois fort! Je viens de lire sur le site ouvert qui t’est consacré que tu avais réussi à sauver un petit de trois ans. Tu es un héros Brian. Et les héros se battent tant qu’ils ne sont pas guéris. Puissent ces paroles t’élever physiquement, que tu puisses bientôt poursuivre ton chemin de héros. Anthony Berdah. Ce lundi-noir a provoqué consternation, indignement, et effroi au point d’oublier le reste du temps. Il passe et passera, mais nous ne passerons pas avec lui. Nous serons comme détachés, largués dans une autre planète appelée pleurs. Ces pleurs pénètreront la terre sainte, et les terres laissées en jachère de notre esprit. A méditer ou à songer, ce texte ne prétend pas grand chose, même pas consoler. La consolation, n’est pas d’usage, on console d’habitude un enfant qui a cassé un jouet dont il était épris. Mais quand c’est un enfant lui-même qui est tué, qui voulez vous consoler. Ce texte ne prétend pas consoler, comme je viens de le dire, il prétend donner de l’amour et de l’espoir. De la sagesse aussi. Puisque qu’il faut être sages pour être récompensé. La récompense, c’est le cadeau d’après la vie. Ce cadeau d’éternité, ce présent dont nous sommes l’emballage, couleur de chair. Nous sommes un cadeau. Un cadeau du ciel, avec ses dimensions, son coloris, ainsi ses caractéristiques d’usage. Il n’existe qu’un fonctionnement pour être heureux. Il faut aimer. Certains ne l’ont pas compris, leurs oreilles sont restées sourdes, leur yeux fermés, leur cœur éteint. Et je n’ai de cesse de rappeler à l’ordre les mères et les pères sur ce rôle fondamental d’être éduqué, donc d’être aimé. Celui n’ayant pas d’amour à recevoir n’en a pas à donner. Et le seul regret que j’ai, c’est que l’on construise encore des écoles pour apprendre à tuer. Le crime, le massacre, la barbarie, n’ont jamais eu leur place. Et lorsqu’on a connu soi-même la guerre, la déportation, l’Holocauste, on doute de l’avenir, et encore plus du présent. Tout se perd. Tout se gagne… Ces points de suspension sont de l’espoir, quelques points comme quelques larmes, qui enrichissent la terre esseulée de nos cœurs. Peut-être pour y planter les graines d’arbres du bien. Alors que d’autres en tant que mâles font le mal, munis d’armes, dont les limites sont bien terrestres. Ce qui paraît au travers de ce texte, c’est une sensibilité à fleur de peau. Puisque, c’est la fleur de nos vies qui a été sauvagement saccagée. Il n’y pas de mots diront certains. D’autres utiliseront le dictionnaire des synonymes pour trouver les bonnes paroles, les paroles justes. Celles qui raisonnent, plus que de nature, dans les vallées des ténèbres, là où il n’y a pas de place pour les mots, même les plus beaux. On ne recherche, peut-être pas la beauté, mais l’harmonie, lorsque des sons sont par exemple en accord les uns avec les autres. Ce texte ne prétend rien. Il n’a la vertu que de guérir celui qui veut bien croire. La croyance. On croit. Puis on ne croit plus. On oublie. Et on rêve. De croire. De croire encore. Plus fort… Les feuilles se remplissent et la colère ne démord pas. Elle est le gage d’une réaction équilibrée et saine. Peu de gens savent se mettre en colère pour de bonnes raisons. Ils poussent des scandales pour des choses qui n’en valent pas la peine, hurlent effroyablement sans raison, expriment un mécontentement glacé pour des futilités. Quels mots nous restent-ils pour exprimer ce que nous ressentons là ? De quels états d’âme faut-il nous doter, pour être compris. Il semble que la compréhension dépasse l’homme, qu’il est parfois figure passive de sa vie, qu’il est désorganisé au sein même de ses idées, de ses manières de vivre et d’être. On subit de plus en plus notre sort, on encaisse une pluie de coups qui ne semblent jamais s’arrêter. Comme si le simple fait de le dire, de crier, de faire un scandale, ne peut mettre un terme à l’orage du mal. Je regarde le monde et parfois je pleure. Ces pleurs ne faiblissent pas, et ne peuvent faiblir. Ils resteront derrière tout ça. Caché, en filigrane, comme un clown triste en dépit du sourire qu’il esquisse. Ça, le monstrueux, l’abjecte, le cynique, l’ironie, la monstruosité, le racisme larvé et celui aussi grave en ébullition derrière un masque ou un sourire. Jamais je ne pardonnerais. Nous formons une grande famille. Nous les humains. Et ce qui est arrivé ne peut se reproduire. Il se peut que d’autres choses se passent. Mais l’eau de nos pleurs aura cicatrisé notre âme. A jamais. Je me félicite d’écrire cela jusqu’au bout. Comme si quelque part, la vie était quelque chose à accomplir, à tenir. Malgré cela. Je ne peux tolérer l’inexcusable. Je ne peux excuser l’intolérable. Je ne peux. Je ne peux laisser un enfant se faire tuer. Je sais, je me répète un peu. Mais la vie n’est-elle pas pur recommencement ? Hélas… La pureté a été assassinée. L’impardonnable a été commis. Sur le même sol que celui de nos jeux, de nos rires, de nos larmes, de notre tristesse. Elle grandit. Comme si le monde était à refaire, les prisonniers à inculper, et quelques joies à mesurer chaque jour, chaque heure, chaque seconde. De nos vies. Nos vies sont belles. Mais le pire est quelque fois, j’ai bien dit quelquefois le chemin à prendre pour aller bien mieux. Des personnes, des êtres ont été tués. Froidement. C’est un constat qui glace. Qui stresse. Puissent ces âmes aller au Paradis. AMEN. Anthony Berdah.
Cette tragédie nous oblige, nous les canadiens, à être vigilant et à ne permettre pour aucune raison l’existence de l’intégrisme et du terrorisme sous toute ces formes sur notre territoire.
Allez en paix.
Pierre Lamonde
Québec, Canada.
Assassiner des enfants et un père aimant,quelle abomination!
Tant de souffrances pour les chères familles.
Comment pourrait-on vous consoler vous qui êtes dans la plus
grande souffrance.
Mais par la grâce de D.ieu, l’Eternel est votre consolateur.
C’est Lui, qui vous consolera,car il est un D.ieu aimant.
Rien ne lui échappe de vos souffrances et de vos larmes.
Ceux que vous aimiez vous ont été ôtés de cette terre,mais sachez
qu’ils sont toujours vivants auprès de Lui ,et bientôt vous
les reverrez,eux qui ont été éloigné pour un peu de temps.
La fête de Pessah est l’accomplissement d’une promesse faite à
Abraham et à son peuple…La naissance d’une grande nation ,Israël.
Notre D.ieu est fidèle,et Il accomplit toutes ses promesses.
Ce qu’Il promet il le réalisera pour sa gloire.
Après la détresse et les pleurs vient la victoire et la consolation.
Soyez bénis enfants du grand D.ieu d’Israël,car Il vous aime!
Je voudrais vous dire que mon coeur est dans la souffrance
parce qu’il ne comprend pas comment on peut être si cruel envers des
enfants innocents,je suis avec vous dans la douleur et le deuil,mes
pensées sont avec vous.Que D.ieu soit votre consolateur.
Pierre,un ami de Belgique.
Je viens ici modestement dire que si il existaient des mots pour apaiser votre douleur, je vous les dirai. Je ne peux que souhaiter que les âmes de vos défunts chéris trouvent la paix éternelle et que vous aussi les vivants vous trouviez la force, la paix et l’amour de continuer sans eux. Continuer est le maître mot. Continuer pour vous même mais aussi pour les autres, ceux qui vous entourent et qui vous aiment. AMEN
Pierre a tout dit! Mais vous devez réaliser que vos proches, que vous ne pouvez plus voir dans la chair, sont seulement de l’autre côté du mur et ils ont trouvé la paix! Que l’Éternel vous donne la force d’accepter ce terrible drame qui vous touche et qu’Il vous donne la paix!
Pour la famille MONSONEGO, que dire pour vous faire savoir a quel point nous sommes tristes pour vous et que personne ne pourra trouver les mots magiques pour effacer votre douleur! juste un espoir chevillé au corps, la venue tres prochaine de Massiah pour la resurrection des morts et le jugement! nous reverrons tres bientot tous nos amours qui nous ont quittés et nous feterons dans la joie et l allegresse, AMEN
Que D. vous donne la force de surmonter cette epreuve
Nous pensons a vous tous les jours et vous envoyons nos pensées les plus affectueuses!
Pour mme SANDERS
Mon fils Michael etait en classe a OZAR HATORAH avec Jonathan et il a appris cette triste nouvelle avec un gros choc ! nous aussi! rien de ce que nous pourrons dire ou faire ne vous otera votre douleur mais comme je l ai dit a la famille Monsonego, seule la foi peut soulager, la foi en la venue tres proche du Messie qui les fera revivre et qui jugera les mauvais!
Vivez pour vous et votre decendance, c est la reponse a ceux qui veulent nous detruire!
Que D. vous donne la force, le courage, la volonté, sachez que nous sommes prets a vous accueillir chez nous quand vous voudrez, pour vous reposer
On pense tres fort a vous et on vous aime! que D. vous benisse!
Hag Pessa’h Samea’h véCachère
https://www.youtube.com/watch?v=E_RmVJLfRoM
Nos pensées attristées vous accompagnent en ces jours de commémoration de la libération ancestrale.
D’autres jours difficiles nous attendent.Nous saurons y faire face pour à nouveau triompher des forces du mal.
Courage.
on ne les oubliera jamais
si bryan est conscient ,dites lui que je l’aime autant que je l’admire
Juste dire à ces familles que nous pensons très fort à eux. Que Hachem leur donne la force et le courage dont ils ont besoin.
Communauté de Champigny sur Marne 94500
Je veux vous dire mon affection et ma peine immense.Paix aux âmes de vos chers enfants et époux.Puisse l’omniprésent vous consolez et vous aidez dans cette terrible épreuve qui s’ajoute aux malheurs endurés par le peuple juif en ISRAEL ou en diaspora.
Nous ne comprendrons jamais pourquoi ces choses arrivent, mais nous savons que l’amour ravive notre espoir et que ces êtres si précieux que vous aimez tant sont présents à tous jamais dans notre mémoire à tous.
Nous sommes de confession catholique, nous tenions à ce que vous sachiez que nous pensons beaucoup à vous et que nous sommes avec toute ma famille de tout coeur avec vous tous.
Christina, Pierre, Thibault, Héloïse et Matteo
Je supplie hachem afin que le machiah arrive et enfin vous pourrez retrouver vos familles
je n ai pas d autres mots pour vous exprimer tous mon soutien et ma
tristesse
qu’Hachem vous aide dans cette douloureuse épreuve.
Céline
Shalom
Depuis le jour ou nous avons appris cette catastrophe, nous avons priés pour demander à D. une grâce particulière pour les cœurs souffrants et pour le corps meurtri de Brian. Gloire à D. il est sortit de l’hôpital de Toulouse, hier .
Nous avons demander à D. une dose de consolation supérieur à la tristesse qui vous accable l’ame jour et nuit.
A notre seder j’ai lu la lettre d’Eva adressée à Thora Box et nous l’avons eu une pensée à l’occasion de ce seder qu’elle passe sans son mari et ses enfants.La beauté d’une âme juive nous à tous touchés.
Je sais que par sa lettre,Eva à de solides fondements dans la Parole d’HM, elle est une lettre écrite, un parfum du Messie qui vient.
Je sais que seul la Parole et la présence d’HM pourra la consoler et consoler les cœurs des autres familles endeuillées.
Les Amis d’Israël en Gironde que je représente sont essentiellement de la branche chrétienne protestante Évangélique, mais nous aimons tous Israël d’une manière biblique.
Esaie 40 Consolez Consolez Mon Peuple nous dit l’Éternel.
Notre volonté est d’être prés de vous pour vous consoler et vous aimez.
C’est ce que nous ne manquons pas de faire avec la communauté juive de notre ville à chaque occasion, commémoration ou rassemblement ponctuel comme pour la tragédie de Toulouse derniérement.
Vous êtes dans notre cœur, votre D. est notre D. comme disait Ruth.
Ce message s’adresse à la famille Sandler ainsi qu’au papa de Johnathan et sa famille.
A la famille Monsonego ainsi qu’a la famille de Brian, seul rayon de soleil à la gloire d’HM dans ce déferlement de tristesse.
Avec vous dans la Paix et la Grâce d’HM
Si il existe des grands shabbats dans votre tradition, il existe aussi des grands Shaloms qui vont avec !!!
Je le crois, alors …un GRAND SHALOM à tous.
Ladi 33
bonsoir
jeme permet de vous ecrire, car je suis de confession musulmane. mais celà ne veux pas dire que je suis depourvu d humanité.
tout d aord , il vaut mieux presenter ses condoleances à toutes les voctimes du point de vue humain.
d autre part, en parlant d integrisme et l antisemitisme, c est Israel qui declenche cette haine. Le sentiment des ces meres de famille ont perdu leurs enfants, pareil pour les meres palestiniennes, qui perdent leurs chers tous les joours. Permettez de vous direque, pour vivre en paix , il faudra voir le comportemet et l injustice d Isarel vis à vis de ces enfants palestiniens. C e n est pas la faute aux palestiniens si les juifs n ont pas de terre. ce n est de la faute de ses enfants de vivre en guerre permenete, sous les bonbardements de cette maudite Etat.
dites moi SVP, vous etes en tristesse profonde parce que vous avez perdu des teres cher? c est normal et je compatie. soyez honnete,les meres meres palestinienes le vivent, le resentent , souffrent tous les jours.
PRESENTEZ VOTRE SOUTIENT à TOUTES LES VICTIMES, DE TOUTES CONFESSIONS
LE TUEUR MERAH? N ETAIT PAS UN INTEGRISTE, NI UN ISLAMISTE MAIS MANUPULé PAR LA DCRI. DONC L ISLAM N A RIEN à VOIR DANS CE MEURTE