Voilà une phrase qui n’est pas passée inaperçue : invité des Grandes Gueules sur RMC, l’avocat Olivier Pardo a lâché une bombe en direct : « L’Algérie est un pays qui doit être combattu tous les jours. » Un pavé dans la mare qui a immédiatement déclenché l’ire d’Alger et de ses relais médiatiques, mais qui, du côté d’Israël et de ses soutiens, trouve un écho… disons, légitime.
Car derrière la violence apparente de cette formule, il y a une réalité que peu osent affronter en Europe : l’Algérie s’est érigée en ennemi idéologique, politique et diplomatique d’Israël depuis des décennies. Membre actif du front de refus arabe, Alger n’a jamais reconnu l’État hébreu, refuse obstinément toute normalisation, et fait partie des derniers bastions anti-sionistes primaires du monde arabe.
En France, cette Algérie militante et revancharde continue d’alimenter un climat délétère, à coups de propagande pro-palestinienne exacerbée et d’un antisémitisme masqué sous les oripeaux de l’antisionisme. Pas un discours officiel à Alger sans une diatribe contre Israël ou sans une référence au « peuple frère palestinien ». Une obsession maladive qui en dit long sur la véritable nature du régime algérien, plus préoccupé par la cause palestinienne que par ses propres citoyens.
Il faut aussi rappeler que l’Algérie s’est plusieurs fois illustrée par un soutien implicite, voire explicite, aux mouvements terroristes islamistes, notamment le Hamas. D’ailleurs, dans les forums internationaux, Alger n’a jamais manqué une occasion de voter contre Israël, de l’ONU à l’Union africaine.
Pour Olivier Pardo, avocat mais aussi commentateur engagé, il s’agit de nommer l’ennemi idéologique : un régime qui fait du rejet d’Israël et de l’antisionisme un fondement diplomatique. Et dans le contexte actuel, où l’État hébreu est plus que jamais sous la menace islamiste venue de Gaza, du Liban ou de Téhéran, ce genre de déclaration, certes brutale, trouve un écho dans les milieux pro-israéliens.
En Israël, on ne s’y trompe pas : l’Algérie est perçue comme une terre de radicalité où la haine d’Israël est quasiment institutionnalisée. Aucun projet de paix régional, aucune avancée des accords d’Abraham ne trouve grâce aux yeux des dirigeants algériens, arc-boutés sur une doctrine anti-normalisation d’un autre âge. Même les tentatives de médiation maghrébines sont systématiquement sabotées par Alger, obsédée par l’idée de ne jamais accorder une quelconque légitimité à l’État juif.
Pour la société israélienne et la diaspora juive, la vigilance face à la propagande algérienne est donc essentielle. Le site Infos-Israel.News et d’autres médias comme Rak Be Israel ou Alyaexpress-News rappellent régulièrement les dérives antisémites et antisionistes provenant d’Algérie :
https://infos-israel.news/category/israel/
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://rakbeisrael.buzz/
https://alyaexpress-news.com/
La déclaration d’Olivier Pardo peut choquer les bien-pensants, mais elle reflète une lucidité crue face à un régime algérien qui n’a jamais cessé de cultiver la haine d’Israël, y compris sur le sol français à travers certains réseaux islamo-gauchistes et communautaristes.
En somme, cette « guerre » qu’évoque Pardo n’est pas une guerre militaire, mais bien culturelle, idéologique et diplomatique. Et en cela, Israël, comme ses alliés, doit effectivement la mener chaque jour, face à ceux qui rêvent encore et toujours d’effacer l’État juif de la carte.
Liens utiles :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l%27Alg%C3%A9rie_et_Isra%C3%ABl
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_d%27Abraham
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hamas