Un responsable du parti social-démocrate du chancelier allemand Olaf Scholz a dit juger dimanche que le pire avait été évité avec le score décevant de l’extrême droite aux élections françaises, dont Emmanuel Macron ressort à ses yeux politiquement affaibli.

Le pire est évité, le RN ne peut pas constituer une majorité gouvernementale à l’issue des législatives, a déclaré au groupe de presse Funke le responsable des questions de politique étrangère du SPD, Nils Schmid.

Le président Macron est politiquement affaibli par ce scrutin, car son camp n’est arrivé que deuxième, derrière la gauche, en perdant un nombre élevé de sièges de député, a-t-il poursuivi.

Toutefois, en même temps, au vu de la situation incertaine quant à la possibilité de voir émerger une majorité parlementaire de la nouvelle Chambre des députés, il garde un rôle central.

La constitution d’un gouvernement va être compliquée, a ajouté M. Schmid, appelant les partis démocratiques français à faire preuve de flexibilité et de capacité de compromis.

Du côté de la Pologne, son premier ministre Donald Tusk a déclaré dimanche que la défaite annoncée de l’extrême droite rend Varsovie heureuse et entraînera la déception de la Russie et le soulagement de l’Ukraine.

« À Paris l’enthousiasme, à Moscou la déception, à Kiev le soulagement. Assez pour être heureux à Varsovie. » Une citation de Donald Tusk, premier ministre polonais

Notre victoire n’est que différée, dit Marine Le Pen

Marine Le Pen, élue députée au premier tour des élections législatives anticipées à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a dit estimer dimanche soir que la progression du Rassemblement national au second tour augure d’une victoire pour l’avenir.

La marée monte. Elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire, en réalité, n’est que différée, a-t-elle déclaré sur TF1.