L’Europe entre en zone de turbulences sévères : Berlin accuse ouvertement la Russie de sabotage sur son territoire, alors que le pays annonce le retour du service militaire sous une nouvelle forme. Une évolution inquiétante qui illustre la nervosité croissante de l’Ouest face à l’agressivité du Kremlin.
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“Des incendies, des attaques… toutes les pistes mènent à Moscou”
C’est un scoop glaçant révélé ce samedi par l’agence Reuters et confirmé dans une déclaration explosive du chancelier allemand Friedrich Merz :
“La Russie nous attaque déjà. Infrastructure, incendies, cyberattaques… Tout indique une main russe derrière ces sabotages.”
Dans les jours précédents, plusieurs cas d’incendies suspects et de perturbations dans des installations militaires et logistiques allemandes ont mis en alerte les services de sécurité intérieure. Le BND (service de renseignement allemand) suspecte une opération hybride typique du GRU russe.
🔗 Lire l’article Wikipédia sur les guerres hybrides russes
Une armée allemande à la remobilisation : conscription partielle et levée de masse
Dans ce climat d’instabilité, le ministre de la Défense Boris Pistorius a révélé les contours d’un projet de service militaire volontaire… qui pourrait devenir obligatoire si les candidatures sont insuffisantes.
🪖 Objectifs affichés :
- Faire passer la Bundeswehr de 180 000 à 260 000 soldats
- Doubler les effectifs des réservistes à 200 000
- Former les premiers conscrits dès mai 2026
L’initiative, qui doit être légiférée d’ici fin août 2025, se veut une réponse concrète à l’évolution de la menace russe. Elle prévoit des postes essentiels comme la surveillance des frontières, le soutien logistique, ou les unités de réaction rapide.
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Réarmement massif : Berlin sort le chéquier
Parallèlement à cette remobilisation humaine, Berlin prépare l’achat de matériel de guerre d’une ampleur inédite depuis la Guerre froide :
- Jusqu’à 2 500 véhicules blindés GTK Boxer
- Plus de 1 000 chars Leopard 2
- Sept nouvelles brigades mécanisées promises à l’OTAN
Le contrat, estimé à 25 milliards d’euros, s’inscrit dans une stratégie commune européenne de dissuasion militaire. La plupart des véhicules seront produits par les géants Rheinmetall et KNDS Deutschland, également fournisseurs de l’Ukraine.
💬 Selon un responsable du Bundestag cité par Bloomberg :
“L’Allemagne ne peut plus se permettre d’être la puissance douce de l’OTAN.”
“La Russie teste nos défenses, y compris avec des pétroliers pourris”
L’autre front d’infiltration russe concerne les mers : les autorités maritimes allemandes tirent la sonnette d’alarme sur le passage, en mer Baltique, de « navires fantômes » russes – des tankers usés, sans assurances valides, utilisés pour contourner les sanctions pétrolières imposées après l’invasion de l’Ukraine.
Ce “shadow fleet” est accusé :
- De polluer massivement les eaux territoriales
- De dissimuler l’origine du pétrole russe
- D’alimenter les marchés asiatiques et africains en contournant l’Europe
Berlin envisage désormais d’interdire l’accès à ces navires à haut risque et impose de nouvelles conditions d’assurance maritime.
🔗 Lire sur les sanctions contre la Russie sur Wikipédia
Vers une guerre sur le continent ? Un scénario redevenu crédible
À Bruxelles, à Tel-Aviv comme à Washington, les signaux se croisent et confirment une accélération du calendrier stratégique de la Russie. De plus en plus de responsables occidentaux évoquent le risque d’un conflit ouvert avec Moscou d’ici 3 à 5 ans.
C’est dans ce contexte que Trump et les Alliés multiplient les réunions de coordination. Israël, de son côté, suit ces développements de près : la doctrine d’alliance entre Jérusalem, Berlin et l’OTAN prend ici tout son sens.
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✍️ Rédigé par Infos-Israel.News
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