L’ambassadeur d’Israël en France Yosh Zarka condamne le vandalisme du mur des Justes parmi les Nations au Musée de la Shoah à Paris.
« Le vandalisme des hassidim du mur des Justes parmi les Nations au Musée de l’Holocauste est non seulement un incident antisémite grave, mais aussi un profond échec moral et de valeurs. L’antisémitisme, qui a réussi à se déguiser en anti-israélisme et anti- sionisme révèle son visage au sommet de sa laideur », a déclaré Zarka.
Le Mur des Justes, symbole de la lutte contre le nazisme et l’antisémitisme, a été vandalisé dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, s’est insurgée la maire de Paris Anne Hidalgo sur sa chaîne Whatsapp. Cet édifice, qui jouxte le Mémorial de la Shoah, au cœur du quartier parisien du Marais, a été recouvert de «mains rouges», un symbole controversé utilisé dans les manifestations pro-palestiniennes. «Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes inqualifiables», a écrit l’édile, indiquant qu’elle avait «immédiatement demandé à faire réaliser un constat de police avant d’effacer les tags».
La maire de la capitale a également annoncé avoir «saisi la procureure de la République de Paris au titre de l’article 40 du code de procédure pénale». Sur X, le maire de Paris Centre, Ariel Weil, a partagé des photos de cet acte de vandalisme, soulignant que les murs d’autres édifices du Marais, dont des crèches et des écoles, avaient été tagués. Cet événement a eu lieu le jour de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv, quand 3700 Juifs de la région parisienne ont été arrêtés puis déportés, préfigurant la rafle du Vel’ d’Hiv, s’est encore indigné l’élu.
Le jour même de l’anniversaire de cet événement qui préfigure la rafle du Vel’d’Hiv où de nombreux enfants seront arrêtés avant d’être exterminés, les murs du Marais devant crèches et écoles, ont été souillés, jusqu’au Mur des Justes, qui ont sauvé des Juifs au péril de leur vie. https://t.co/ivNa2HE9Dd pic.twitter.com/SkxrdQKMC2
— Ariel Weil (@ArielWeilT) May 14, 2024