L’ambassadeur Pojar (à gauche) avec le Président de l’Université Ariel, Yehuda Dano

L’ambassadeur tchèque en Israël, Tomas Pojar a effectué une visite à l’université d’Ariel en Samarie. Il a eu un intérêt particulier pour cette Université tellement contestée pour sa situation géographique.

Pour rappel, l’Union Européenne a décide de boycotter par solidarité pour les palestiniens, les entreprises dans la région et l’Université de Judée Samarie. Ce qui est une erreur, lorsqu’on découvre à quel point les deux communautés peuvent apprendre l’une de l’autre, loin de la politique européenne.

SharTomas Pojar a visité le campus universitaire en Judée Samarie, parce qu’il voulait voir par lui-même, si l’Union européenne interdit toute coopération financière avec les entités israéliennes au-delà de la Ligne verte. 

La visite de Pojar fut la première de la part d’un ambassadeur d’un pays de l’UE. Il a déclaré que son pays «soutient tout ce qui est décidé au niveau européen », et a déclaré au Jerusalem Post qu’il visitait le campus parce qu’ «il voulait voir par lui-même la situation et les fonctions universitaires. « 

Concernant ses impressions, il a dit que c’était une université qui fonctionne avec « un grand nombre de recherches intéressantes. » Il a ajouté qu’il était intéressé à voir quel genre d’étudiants étudiaient là-bas, et comment les universitaires agissaient avec les régions environnantes, ce qu’il va découvrir dans cette visite en Samarie.

Pojar a dit qu’il n’avait reçu aucune réaction de sa visite, et qu’il s’y était rendu – comme il est allé dans d’autres universités en Israël ou de l’Autorité palestinienne.

Lors des réunions avec les responsables de l’université, il a « discuté ouvertement de l’Union européenne et des positions de la République tchèque en ce qui concerne la question de la colonisation. »

L’ambassadeur a rencontré des membres de la haute administration de l’école, et a visité le secteur de la radioprotection médicale et son centre de recherche. Un communiqué de l’université a déclaré que l’émissaire avait pris un intérêt particulier pour l’Université d’Ariel après avoir découvert une collaboration étroite avec les villages palestiniens de la région, ainsi que la présence de «centaines d’étudiants arabes inscrits sur le campus ».

 

 

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