Le Conseil de l’Atlantique a publié un rapport sur le rôle du Hezbollah dans le cas d’une guerre entre les États-Unis et l’Iran à la lumière des développements rapides et dangereux dans la région du Golfe.
Le 1er juin, jour de la Journée de Jérusalem, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que « chaque guerre en Iran enflam-mera la région et que toutes les forces et tous les intérêts américains seront détruits ».
L’Institut a noté que le Hezbollah représentait le plus grand succès de l’Iran grâce à l’émergence de la révolution islamique, notant que ses capacités étaient devenues la plus grande force nationale du pays. L’Institut a souligné que le nombre de soldats du Hezbollah était estimé à environ 30 000 personnes, dont beaucoup avaient acquis une expérience de combat importante en raison de leur participation à la guerre en Syrie. L’Institut a déclaré qu’Israël estimait que le Hezbollah comptait environ 150 000 roquettes, ajoutant qu’il pensait avoir acquis des armes anti-aériennes, ainsi que des avions-espions sans pilote et de petits sous-marins.
L’institut a averti que si le Hezbollah attaquait Israël avec un soutien à Téhéran, il déclencherait une guerre qui pourrait durer des semaines et causer des destructions au Liban et à Israël. L’Institut a souligné que la question était en grande partie liée à l’ampleur du conflit et que le Hezbollah pourrait jouer un rôle caché qui ne peut être nié en cas de conflit de petite ampleur.
Les combattants du Hezbollah sont déployés en Syrie et, dans une moindre mesure, en Irak et au Yémen, où ils peuvent soutenir l’Iran en soutenant et en actionnant un grand nombre de corps soutenus par l’Iran afin de toucher les cibles et les alliés de la région. L’Institut prédit cependant que l’opération du Hezbollah n’aura lieu que si Téhéran conclut que le niveau de la campagne américaine contre eux constitue une menace existentielle pour la République islamique. L’institut a expliqué que le Hezbollah pourrait lancer une attaque directe sur Israël, quelles que soient ses implications possibles pour le Liban, comme ils le prétendent.