Le principal rabbin de Jérusalem, Shlomo Amar, a appelé les Juifs réformistes pire que les négationnistes de la Shoah parce qu’ils rejettent la loi juive traditionnelle.

Rav Amar, l’ancien chef rabbin sépharade d’Israël, dans sa classe hebdomadaire a référé la semaine dernière à la décision de la Cour suprême israélienne prononcée quelques heures plus tôt, invitant le gouvernement à rétablir l’accord du mur occidental avec des groupes réformistes comme les « Femmes du mur »

En novembre dernier, il a qualifié de « mal » les Juifs réformistes dans une interview au journal Israel Hayom.

« Ils n’ont pas Yom Kippour ou Shabbat, mais ils veulent prier [au mur de l’Ouest] », a déclaré rav Amar lors de sa conférence, sur le site de nouvelles orthodoxes Haredi Kikar HaShabbat. « Mais personne ne devrait penser qu’ils veulent prier, ils veulent profaner ce lieu saint. Ils essaient de tromper et de dire que les Haredim sont des extrémistes qui ont inventé «une prière distincte au mur de l’Ouest.

« C’est comme les négationnistes de la Shoah, c’est la même chose. Ils crient sur les negationnistes de l’Holocauste en Iran, mais ils nient plus que les négationnismes de l’Holocauste. Dans tous les Mishna et Gemara, il y avait une section féminine et une section pour hommes dans le Temple. Avons-nous inventé cela? « , a-t-il dit, en se référant au Talmud.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu aux remarques de Rav Amar, appelant au respect de tous les juifs.

« Tous les juifs font partie d’une seule famille et la diversité de notre peuple doit toujours être respectée. Je rejette catégoriquement toute tentative de délégitimer toute partie du peuple juif « , a-t-il déclaré.

L’audition était en réponse à une pétition déposée par les mouvements juifs libéraux en Israël et les femmes du mur, appelant à la mise en œuvre de l’accord pour étendre et améliorer la section de prière égalitaire à l’extrémité sud du mur occidental. L’accord met la section améliorée sur un pied d’égalité avec les sections pour un seul sexe; Il serait géré par un comité spécial sans contribution du rabbinat principal.

En juin, le Cabinet a suspendu l’accord négocié en 2016 par les mouvements réformistes et conservateurs, « Women of the Wall », et l’Agence juive pour Israël et le gouvernement israélien. Les partenaires de la coalition orthodoxe Haredi du gouvernement ont contraint Netanyahu à supprimer l’accord.

Dans une interview accordée au journal israélien Hayom en novembre dernier, Rav Amar a fait sa remarque sur le fait que les Juifs réformistes sont maléfiques également en référence à l’accord visant à créer un espace de prière égalitaire au mur occidental. Dans le même entretien, il a qualifié l’homosexualité d’une «abomination», menant à des manifestations en dehors de son bureau de Jérusalem.

 

2 Commentaires

  1. Il est bien normal que Natanyaou défend les réformistes, lui même en étant un en vu de ce qu’il a fait pour la religion juive (les exemples ne manquent pas):
    Rav Amar a tout a fait raison et chaque juif croyant en la Tora reçue au mont Sinaï a le devoir d’élever sa voix , autrement se taire c’est être d’accord implicitement.
    Les réformistes s’appelaient Shabbati zvi et autres et ne pas les dénoncer c’est tout a fait le contraire de ce que dit Natanyaou, c’est annihiler notre culture au profit de « grandes gueules ».
    NON monsieur Natanyaou les réformistes sont pires que ceux qui réfutent la Shoah et ce des centaines de rabbin (des vrais et compétents) ont déjà dit.
    De plus qui me dit que tous ces réformistes sont tous juifs (d’apres la Halakha);? N’est pas juif qui ne veut.
    LA guemara Sanidrine en autre (Tabmuld babli) nous a dévoilé comment reconnaitre un juif.
    Apparemment Monsieur Natanyaou ne l’a pas étudié.

  2. […] Dans le cadre des « 10 jours du Consistoire », sa venue n’est pas souhaité par les juifs libéraux de France depuis que le rabbin de Jérusalem mardi 5 septembre, lors d’un sermon hebdomadaire, a fustigé les juifs libéraux, en disant qu’ils veulent imposer une prière mixte sur la place du Kotel et pourtant son absents lors de… […]