Victory Boutique, est le nom de la boulangerie et du cafĂ© qui ouvrira ce dimanche prochain, appartenant Ă Elor Azaria. Le nom de l’entreprise qu’il a choisi a beaucoup de sens pour lui. «C’est ma victoire», dit Azaria, 25 ans, «oĂą j’étais exactement il y a cinq ans et oĂą je suis aujourd’hui. Mais pas moins, c’est aussi au nom de mon oncle, le frère de mon père, Victor Azaria, qui est dĂ©cĂ©dĂ© l’étĂ© dernier d’une crise cardiaque. Je pense que c’est notre victoire Ă tous les deux. «Â
Environ trois ans après avoir purgé sa peine pour le meurtre d’un terroriste à Hébron et sa faute, dans l’un des cas les plus importants et les plus controversés du pays au cours de la dernière décennie, Azaria raconte ce qu’il a vécu dans sa vie depuis.
Dans une longue interview qui sera publiĂ©e dans le supplĂ©ment « Shishvat » ce mercredi prochain, Ă la veille du Jour de l’IndĂ©pendance, Azaria admet que dans une large mesure « ma vie s’est arrĂŞtĂ©e lĂ . Le temps a coulĂ© mais avec moi il s’est arrĂŞtĂ©. J’ai essayĂ© de promouvoir la vie elle-mĂŞme, je voulais passer Ă autre chose, mais de nombreuses portes m’ont Ă©tĂ© fermĂ©es, Ă la fois Ă cause du casier judiciaire et parce que je suis Elor Azaria. «Â
Azaria parle, entre autres, d’un projet d’écriture de livre dans lequel il se concentre. Il y a environ deux ans, il a lancé un rassemblement de masse pour un livre intitulé « From Darkness to Light », qu’il espère qu’il sera publié l’année prochaine. Selon lui, le livre vise « à prouver que j’ai un droit. Je montrerai que j’ai été lésé. Dans un pays réformé, il y en avait même certains qui étaient prêts à me poursuivre pour ce qu’ils m’ont fait. »
En conséquence, Azaria indique clairement qu’il est en accord avec ses actions. « Ramenez-moi à la même situation à Hébron, et je fais exactement la même chose, parce que j’ai agi correctement. » Il a terminé ses études il y a environ un an, avec une spécialisation en pâtisserie, puis a suivi un cours avancé en confiserie. Il ouvre la boulangerie et le café, dans un centre commercial du boulevard Ben-Gourion à Ramlé, en partenariat avec son frère aîné, Adir.
Dans les premières semaines de la phase de gestion de l’entreprise, ils vendront des pâtisseries de fournisseurs extérieurs, «que j’ai choisis très soigneusement», souligne-t-il. « Pains, petits pains, borax, croissants, gâteaux à la mousse. Bientôt, avec l’aide de mon propre nom, je commencerai également à vendre des pâtisseries et des desserts que je prépare : des tartes salées et des tartes sucrées, des chorus et des pâtisseries sans sucre. »
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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