Au terme d’un voyage de trois jours à Londres et à Paris, le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid a souligné mardi devant le président français Emmanuel Macron la position d’Israël selon laquelle les sanctions contre l’Iran ne doivent pas être levées afin d’ arrêter le programme nucléaire de Téhéran.

Selon le ministère des Affaires étrangères, les deux hommes ont longuement évoqué les pourparlers nucléaires avec l’Iran à Vienne, qui ont débuté lundi après une interruption de près de six mois.

Lapid a déclaré à Macron qu’Israël pensait que l’Iran ne faisait que gagner du temps dans les pourparlers pour faire avancer son programme nucléaire et pour obtenir un allégement des sanctions économiques paralysantes. Le chef de la diplomatie israélienne a également souligné la nécessité d’élaborer un plan B efficace en cas d’échec des pourparlers.

« Après de nombreuses années, la position d’Israël est entendue et la position d’Israël est ferme », a-t-il déclaré. « Les sanctions contre l’Iran ne doivent pas être levées. Les sanctions doivent être durcies, une menace militaire crédible doit être appliquée, car seule cela arrêtera leur programme nucléaire. »

L’entretien de Lapid avec Macron est intervenu un jour après que le dirigeant français s’est entretenu avec le président iranien Ebrahim Raisi, qui a exigé la levée des sanctions comme première étape pour réintégrer l’accord nucléaire.