Selon le porte-parole de Tsahal en langue arabe, Avichai Adraei, après qu’Israël a alerté un comité de surveillance international au Liban au sujet d’une usine de production d’armes dirigée par le Hezbollah à Beyrouth, une inspection surprise a été effectuée dans l’usine, mais l’organisation terroriste était préparée et l’équipement d’ingénierie manquait.

Adraei a déclaré que le Hezbollah avait tenté de reconstruire une usine de production d’armes souterraine dans le quartier de Dahya ces derniers mois. L’installation a été construite à côté d’une école et sous des bâtiments résidentiels et a été détruite par les attaques de Tsahal en novembre 2024. Des informations sur la tentative du Hezbollah de reprendre ses opérations dans l’installation ont été transmises à l’organisme de surveillance du cessez-le-feu.

« Oh, Libanais, voilà comment les terroristes du Hezbollah tentent de construire un site de production au cœur de la banlieue sud, cachant leurs activités au mécanisme de surveillance, vous mentant et mettant en danger vos intérêts ! » – Adrai a écrit sur son compte sur la plateforme X et a joint une vidéo de Tsahal en arabe avec des plans de l’installation et une description de ses activités.

Cependant, tout ce qui était suspect avait disparu du site avant l’arrivée de la commission d’inspection. Des dizaines d’officiers de l’armée libanaise ont transmis des informations aux terroristes du Hezbollah, les avertissant de raids ou de patrouilles prévus, leur permettant de cacher des armes et d’éviter d’être détectés, selon un rapport de renseignement international obtenu par le Times.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Le Hezbollah utilise des informations internes et sensibles sur l’armée libanaise pour cacher ses activités aux organismes internationaux responsables de la sécurité régionale, selon un document de renseignement obtenu par le Times.

Hier également, une source de sécurité occidentale a déclaré à Al Arabiya/Al Hadath d’Arabie saoudite que les terroristes libanais avaient déplacé leur attention vers la route des armes maritimes et avaient repris le contrôle du port de Beyrouth, qui revient progressivement à ses opérations normales après l’horrible explosion et l’incendie d’août 2020.

À ce stade, le Hezbollah opère en toute liberté dans le port de Beyrouth grâce à un réseau de complices au sein du département des douanes et des organismes de contrôle portuaire, dirigé par l’officier de sécurité du Hezbollah, Wafic Safa. Safa tente de faciliter la contrebande d’équipements, d’armes et d’argent par l’intermédiaire de ses agents dans le port de Beyrouth sans contrôles ni inspections.