L’armée libanaise a démantelé plus de 90% des infrastructures du Hezbollah au sud du fleuve Litani, près de la frontière avec Israël, des mois après un accord de cessez-le-feu avec Israël, a déclaré mercredi un responsable de la sécurité libanaise.

L’accord de cessez-le-feu de novembre prévoyait le retrait des combattants du Hezbollah de la zone au sud du fleuve Litani (à environ 30 km de la frontière) et le démantèlement de son infrastructure militaire. Selon les termes de l’accord, l’armée libanaise et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) seront les seules forces armées présentes dans le sud du Liban.

Une source sécuritaire libanaise a déclaré à l’AFP : « Après avoir démantelé 90 % des infrastructures militaires du Hezbollah dans la zone frontalière, il pourrait encore y avoir des installations dont nous ignorons l’existence, mais si nous les trouvons, nous prendrons toutes les mesures nécessaires. »

Les soldats de l’armée libanaise ont également resserré leur emprise sur les points de contrôle dans la zone au sud du Litani pour empêcher le transfert d’armes du nord du fleuve vers le sud.

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De plus, selon un responsable de la sécurité libanaise, le Hezbollah coopère avec l’armée. « Le Hezbollah a reculé et a dit : « Faites ce que vous voulez »… Le Hezbollah n’a plus d’infrastructures militaires au sud du Litani », a déclaré le responsable.

Le responsable a ajouté que la plupart des munitions trouvées par l’armée avaient été endommagées par les bombardements israéliens ou étaient dans un état si mauvais qu’elles ne pouvaient pas être stockées, de sorte que l’armée les a fait exploser.

Le président libanais Joseph Aoun, en visite aux Émirats arabes unis, a déclaré que l’armée libanaise remplissait son rôle sans aucun problème ni résistance et que le seul obstacle au déploiement complet de l’armée dans la zone frontalière était « l’occupation par Israël de cinq positions frontalières ». Selon Aoun, l’armée contrôle désormais plus de 85% du sud du pays.