L’attentat terroriste à Holon a été perpétré par un Palestinien autorisé à entrer en Israël. Comment cela est-il devenu possible ?

Musa Sarsour a été envoyé par le ministère de la Santé de l’AP pour être hospitalisé dans une clinique psychiatrique à Beit Lehem après avoir organisé une violente bagarre dans une clinique locale, attaqué des travailleurs médicaux et menacé de les tuer. Le ministère palestinien de la Santé a remis les documents pertinents aux journalistes israéliens.

Malgré des antécédents psychiatriques, Sarsour a réussi à passer le contrôle du Shin Bet et a reçu l’autorisation d’entrer en Israël, car le contrôle de sécurité n’inclut pas l’obtention d’informations médicales sur le demandeur, y compris des informations sur sa santé mentale. Les entretiens en face à face ne sont menés qu’avec des demandeurs de permis sélectifs, dans le cas de Sarsour, aucun motif pour un tel entretien n’a été trouvé dans son dossier.

En Israël, une proportion importante des crimes violents graves, en particulier au sein de la famille, sont commis par des personnes ayant des antécédents psychiatriques. Dans la plupart des cas, le diagnostic n’exonère pas les tueurs de la responsabilité pénale, ils sont reconnus sains d’esprit au moment du crime et envoyés en prison. Musa Sarsour est un Palestinien, donc son crime « par défaut » est qualifié non seulement de meurtre avec préméditation, mais d’acte de terreur terroriste.

Le terroriste s’est suicidé quelques heures après le meurtre de Shulamit.

Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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