Ce dimanche débutera au Caire la conférence des donateurs consacrée à la reconstruction de la bande de Gaza. Les représentants de plus de trente pays, dont le secrétaire d’Etat américain, John Kerry décideront qui va payer pour réparer les dégâts causés au cours des cinq dernières années de guerre.
L’administration de l’AP évalue les dégâts à 4 milliards de dollars, le secrétaire général Ban Ki-moon demande 1,6 milliard. A Washington, il a été laissé entendre que le «cercle vicieux» de la guerre et de la reconstruction a entraîné de la part de la communauté internationale, une lassitude des pays donateurs.
Le secrétaire d’Etat John Kerry va convoquer une conférence pour reprendre les pourparlers de paix entre Israël et les Palestiniens, et pour assurer un espoir de briser ce « cercle vicieux ». Avant l’ouverture de la conférence, un article analytique sur les conséquences des guerres à Gaza a été publié sur le site de l’Agence de Presse palestinienne.
L’auteur fait valoir que, après « Rocher puissant » le Hamas et Israël sont tous les deux dans une situation difficile, voulant préserver le «statut quo», ce qui inspire de l’espoir. Le Hamas a réalisé que « le monde ne va pas lui donner de l’argent pour la reconstruction de Gaza », il faut donc renoncer à au moins une partie de la puissance de Ramallah.
Le gouvernement israélien a tacitement renoncé à son opposition implacable au « gouvernement d’unité nationale »palestinien, mais se retrouve isolé par la pression internationale. Dans la perspective de la conférence du Caire, le gouvernement palestinien va pour la première fois en sept ans tenir une réunion à Gaza. Israël n’a pas permis aux ministres palestiniens de se rendre à l’enclave contrôlée par le Hamas.
Le Hamas et le « Fatah » ont convenu des limites de contrôle au sein du gouvernement de Ramallah – Israël, sous cette condition, selon les Palestiniens, a promis de ne pas empêcher l’importation vers la bande de Gaza des matériaux de construction. Selon le vice-Premier ministre palestinien, le gouvernement d’union va prendre le contrôle du point de passage d’Erez et de Kerem Shalom ce dimanche, le jour de la conférence des donateurs.
Le gouvernement de Netanyahu ne reconnaît toujours pas officiellement un gouvernement palestinien d’union nationale, et exige d’Abou Mazen qu’il rompt l’alliance avec le Hamas. Cependant, dans la pratique, tout le monde comprend que le passage de la bande de Gaza sous le contrôle et la responsabilité de l’administration d’Abou Mazen donne plus d’espoir pour la sécurité des résidents du sud d’Israël.
Concernant la position de la France envers le Hamas, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius coprésidera la conférence des donateurs en faveur de Gaza.
Selon M.Nadal : « La reconstruction devra s’inscrire dans un cadre politique durable, tenant compte à la fois des besoins légitimes des Palestiniens en termes de développement, d’accès et de mouvements, et de ceux des Israéliens en termes de sécurité. La France plaidera pour que cette conférence ouvre la voie à une reprise rapide des discussions indirectes au Caire pour consolider l’accord de cessez-le-feu agréé le 26 août, et relancer les négociations sur la base d’une solution à deux États ».
En 2009, le président français Nicolas Sarkozy avait prôné à Charm-el-Cheikh (Egypte), »l’ouverture de Gaza » dans son discours à la conférence internationale des donateurs pour le soutien de l’économie palestinienne et la reconstruction de Gaza.
Laurent Fabius copréside la conférence des « donateurs » pour les assassins du Hamas ! La France croule sous les dettes mais le gouvernement Hollande va encore cracher au bassinet pour augmenter les comptes bancaires des terroristes de la bande de Gaza (et aussi ceux du négationniste terroriste « modéré » Abou Mazen) !
Tout cela en espérant conserver la paix civile en France, son approvisionnement en pétrole et les aides du Qatar dont la politique plus qu’ambiguë devrait lui valoir une condamnation de l’ONU.
Fabius l’orgueilleux laissera le souvenir d’un ministre des affaires étrangères version Daladier ou Védrine, en clair celui d’un antisioniste primaire.