L’Autorité palestinienne a demandé à la Ligue arabe son soutien dans le dépôt d’une plainte contre le gouvernement britannique pour la publication de la Déclaration Balfour en 1917.
Parlant au nom du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au sommet annuel de la Ligue arabe, le ministre des Affaires étrangères Riyad al-Malki de l’Autorité palestinienne a demandé au sommet : «aidez-nous à poursuivre le gouvernement britannique» sur la déclaration Balfour après laquelle des centaines de milliers de Juifs sont arrivés en provenance d’Europe et d’autres endroits en Palestine au détriment de notre peuple», a-t-il déclaré.
La Déclaration Balfour a été transmise dans une lettre adressée par le secrétaire des Affaires étrangères Arthur James Balfour à Lord Walter Rothschild, un membre éminent de la communauté juive britannique. Dans la lettre, Balfour a proclamé que la Grande-Bretagne soutenait les aspirations sionistes dans ce qui était alors la Palestine ottomane gouvernée, en facilitant la mise en place d’un «foyer national pour le peuple juif».
La Grande-Bretagne est devenue selon les palestiniens, le patron du sionisme, suite à la signature de Balfour qui s’est terminée par un processus qui a commencé vingt ans plus tôt lors du premier congrès sioniste, tenu en 1897 à Bâle, en Suisse. La Déclaration Balfour a conduit la Société des Nations à confier au Royaume-Uni, le Mandat pour la Palestine en 1922.
Malki a continué à dire que tous les « crimes israéliens commis contre notre peuple depuis la fin du mandat britannique, et les massacres qui ont eu lieu en 1948 jusqu’à aujourd’hui » tombent sous la responsabilité du Royaume-Uni.
On ne sait pas si l’appel d’al-Maliki était grave, ou simplement le dernier d’une longue série d’agressions verbales hyperboliques sur l’état de la légitimité d’Israël par les dirigeants de l’AP.
Le gouvernement britannique ne s’est pas encore prononcé sur le sujet.