Après le rapport de la police, qui accusé le premier ministre dans deux affaires, 1000 et 2000, d’extorsion, abus de confiance, blanchiment… le premier ministre a le droit diplomatique de présomption d’innocence et seul un homme peut confirmer ou pas ses accusations, le procureur général Mandelbitl.
Le procureur a la possibilité de retirer au premier ministre toutes ses fonctions de dirigeant dans un pays au bord de l’insécurité depuis les attaques contre un avion de Tsahal ce weekend. Et un Iran prêt à tout…
Pendant que les pays ennemis attendent comme des charognards, la fin de l’ère du premier ministre, un sondage a révélé hier que 48 % des israéliens pensent que le premier ministre devrait démissionner suite au rapport de la police rendu public.
Mais cette idée de publication anticipée n’a pas plu au procureur général Avichai Mandelblit (un point positif pour Bibi) qui a déclaré : « C’est une situation absurde, car cet après-midi, presque 24 heures après la publication du rapport de police (au public), le dossier est arrivé chez moi, avec en plus juste un résumé de l’enquête de police . »
En effet, la police a publié les détails de l’enquête 1000 et 2000 au public sans l’envoyer avant au procureur qui s’est vu proposé un résumé, chose étrange?
Selon le bureau du procureur d’Etat, cette situation n’est pas claire : « Au moment de la publication des recommandations (au public), seul le communiqué de presse est arrivé entre les mains du conseiller. »
« L’affaire n’est terminée qu’à 95%, mais elle n’est certainement pas prête à être publiée », a déclaré le Bureau du Procureur, ajoutant que des enquêtes approfondies seraient nécessaires : « C’est une folie de publier les recommandations de la police au public c’est comme signer un chèque qui ne sera pas payer. «
Une grande partie des allégations contenues dans ce rapport n’ont pas de preuve, mettant le procureur général dans une situation impossible, maintenant tout retrait, même la plus petite de ces recommandations, ressemblera à une erreur de texte…