Bakou / Téhéran, 14 juin 2025 – Alors que la tension militaire atteint son paroxysme entre Israël et l’Iran, et que le régime des mollahs continue de menacer ses voisins et de défier la communauté internationale, l’Azerbaïdjan a pris l’initiative d’ouvrir un corridor humanitaire temporaire le long de sa frontière sud, afin de permettre l’évacuation de ressortissants étrangers présents sur le sol iranien.
Cette décision saluée par de nombreux gouvernements, dont Israël en coulisses, représente un acte de courage diplomatique et humanitaire, dans un contexte où de nombreuses ambassades occidentales ont réduit leur activité à Téhéran, voire fermé leurs portes.
Un point de passage unique à Astara
Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a confirmé que le poste frontière d’Astara, au sud du pays, serait ouvert à partir de lundi aux étrangers disposant de documents valides, notamment aux diplomates, journalistes, expatriés et personnels humanitaires bloqués en Iran.
Ce passage, situé à la lisière de la mer Caspienne, est habituellement réservé aux échanges bilatéraux entre les deux pays. Sa réouverture exceptionnelle fait suite à plusieurs jours de négociations secrètes entre Bakou, Ankara et Washington, selon des sources diplomatiques.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
« L’Azerbaïdjan agit en partenaire responsable de la région. Ce geste va sauver des vies. »
Une opération humanitaire sous haute surveillance
Le gouvernement azerbaïdjanais a précisé que le passage s’effectuerait sous protection militaire, en coopération avec des observateurs de l’ONU et du Croissant-Rouge. Un camp temporaire d’accueil est en cours d’aménagement du côté azerbaïdjanais, avec eau, vivres, soins médicaux et assistance psychologique.
Les personnes évacuées pourront ensuite être redirigées vers la Turquie ou l’Europe selon leur nationalité. Israël a demandé, par voie indirecte, que ses citoyens ou binationaux présents en Iran puissent également bénéficier de cette évacuation, même de manière discrète.
Une coordination est en cours entre les services de renseignement de plusieurs pays pour identifier les ressortissants occidentaux, israéliens ou juifs en danger, y compris ceux contraints de voyager avec un passeport étranger.
Un Iran de plus en plus isolé
Cette ouverture de corridor humanitaire révèle également l’isolement croissant du régime iranien. Jadis courtisé par ses voisins chiites, Téhéran se retrouve désormais entouré de méfiance, voire d’hostilité. L’Azerbaïdjan, en particulier, entretient des relations de plus en plus tendues avec l’Iran, accusé d’armer des milices sur son territoire et de fomenter des troubles internes.
Israël, de son côté, a toujours considéré Bakou comme un partenaire stratégique discret, notamment dans la surveillance des frontières nord de l’Iran, le partage de renseignement et la lutte contre la prolifération.
L’Iran reste silencieux mais furieux
Le régime iranien n’a pas encore officiellement réagi à l’ouverture de ce corridor. Mais des propos menaçants ont été tenus par un député proche des Gardiens de la Révolution, accusant l’Azerbaïdjan de « trahison » et de « complicité avec l’ennemi sioniste ».
Des unités militaires iraniennes ont été aperçues en renforcement à proximité de la frontière, faisant craindre une escalade régionale. Bakou, pour sa part, a mobilisé sa garde-frontière et a affirmé que toute tentative d’atteinte à la souveraineté de l’Azerbaïdjan recevrait une réponse « immédiate et sévère ».
Une opportunité pour les ONG et journalistes
L’ouverture de ce corridor constitue aussi une bouffée d’air pour les organisations humanitaires internationales, dont certaines ont vu leurs collaborateurs bloqués à Téhéran ou dans des provinces reculées. De nombreux journalistes, en particulier ceux des médias étrangers présents lors de la montée de tension, ont également été retenus sans possibilité de quitter le pays.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a publié un communiqué saluant la mesure :
« Dans une région en flammes, tout passage humanitaire est un espoir. Nous appelons les autorités iraniennes à garantir la sécurité des évacués. »
Israël suit la situation de très près
Les services de sécurité israéliens surveillent minute par minute l’évolution de la situation à la frontière irano-azerbaïdjanaise. Pour Jérusalem, ce passage est également une opportunité logistique en cas d’opérations d’exfiltration, de secours ou de surveillance.
Des experts israéliens soulignent que cette configuration rappelle les couloirs d’évacuation utilisés en Syrie, lorsque la guerre battait son plein, et que les services israéliens y avaient mené des opérations discrètes pour exfiltrer des alliés ou des personnes menacées.
Le général Herzi Halevi, chef d’état-major de Tsahal, a salué l’initiative de Bakou comme « un acte humanitaire, mais aussi stratégique, à l’échelle régionale ».
Conclusion : une faille humanitaire dans un régime fermé
En ouvrant ce point de passage, l’Azerbaïdjan vient rappeler que les peuples de la région ne sont pas condamnés à suivre les logiques destructrices du régime iranien. C’est un acte de souveraineté, de courage et de solidarité, face à un voisin instable et menaçant.
Pour Israël, cette décision confirme qu’au-delà du conflit, une coalition régionale des nations responsables émerge peu à peu, fondée sur la sécurité, l’humanité et le rejet du fanatisme.
Et si l’Iran se referme sur lui-même, son peuple et ses voisins, eux, cherchent déjà les portes de sortie vers un avenir plus sûr.
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