Bien sûr, à l’observation, le 7 octobre remplit toutes les cases de la définition d’un pogrom. Mais qu’est-ce qu’un pogrom au juste ?
C’est une immense bouffée délirante collective d’une foule locale envoûtée soudainement par une pulsion satanique contre la population juive, minoritaire en nombre dans son sein. C’est un déchaînement de haine inouï qui se traduit par des massacres, des destructions, des pillages et des profanations. Il a ce côté propre à une explosion, à un tremblement de terre qu’on attend pas. Il y a dans tout pogrom, une spontanéité. Il est un mouvement irréfléchi, un ensauvagement mécanique imparable.
Il vient des bas-fonds cérébraux de chacun des protagonistes qui convergent pour faire foule. Et si ces bas-fonds cérébraux convergent, ce n’est pas sans raison. Après le pogrom de Kichinev en 1903, dans un tract diffusé par les sections d’Odessa du Bund (Union sociale-démocrate juive de Russie), on peut lire : « Mais quel est le véritable fauteur de violence, quel est le vrai coupable de toutes ces horreurs ?
Ce n’est pas cette foule ignorante, elle-même affamée et victime de l’effrayante oppression de l’ordre capitaliste contemporain. Ce n’est pas cette foule stupide, qu’un gouvernement odieux force à croupir dans les préjugés religieux et nationaux et chez qui on excite les passions les plus grossières et les instincts bestiaux.
Non ! Mais notre gouvernement autocratique, ce monstre repoussant, entre les griffes sanglantes duquel cette masse n’est qu’un instrument aveugle … Ce monstre a peur des lendemains. Il ne recule devant aucun moyen pour écarter de lui la colère populaire et l’égarer sur une mauvaise voie ».
Bref, « la foule bestiale et déchaînée » est donc manipulée par un pouvoir politique qui lui est ennemi. Il y a une nette rupture entre elle et lui ! Or, les monstres du Hamas qui ont perpétré leurs atrocités le 7 octobre font totalement corps avec le pouvoir politique dont ils sont les membres. Ils n’en sont pas du tout les marionnettes. Et leur attaque ne fut pas l’expression brutale de leurs conditions existentielles misérables, un défoulement contre un peuple intérieur qui n’en est en rien responsable.
Elle n’a pas, malgré l’assentiment du pouvoir politique, cette spontanéité propre au pogrom classique. Tout simplement parce qu’elle a été conçue, préparée et exécutée par le même pouvoir politique. Et c’est là où la différence est fondamentale : on peut, dans le pogrom classique, sans aller bien sûr jusqu’à excuser la foule déchaînée, faire l’effort intellectuel d’en comprendre les humeurs sataniques ; mais cela est totalement inconcevable s’agissant des monstres du Hamas parce que chez eux donc, la symbiose entre pouvoir politique et soldats exécutants est totale.
Par conséquent, leur barbarie surpasse et de loin l’horreur du pogrom classique. Elle est l’exécution d’une stratégie.
Venons-en maintenant à la « Solution finale ». Dans l’idéologie nazie, -et dit très rapidement- il y a plusieurs aspects : les Allemands sont la race supérieure ; ils doivent éliminer les races qui la pourrissent comme les Juifs et les Roms, mais aussi les handicapés et les homosexuels ; utiliser comme esclaves les races inférieures comme les slaves et réaliser la conquête vers l’Est de « l’espace vital ».
Tout converge vers l’État. Le Hamas lui, est moins complexe, plus expéditif. Lui aussi, veut exterminer les juifs mais rien de plus. Lui, il n’élabore pas de doctrine fumeuse. Il ne cherche pas comme les nazis, midi à quatorze heure, pour expliquer par des recherches anthropologiques qu’ils sont la race aryenne supérieure. Lui, il n’a qu’une seule obsession : son bouquin lui dit que les Juifs sont des singes et des cochons, donc, il doit les bousiller. Cela ne demande aucune réflexion puisqu’Allah avant lui, a pensé à tout !
Voilà ce que l’on peut lire dans la charte du Hamas : « La lutte contre les Juifs est immense et sérieuse. Seul le djihad peut résoudre le problème palestinien ». Et pour les rêveurs de « la solution à deux Etats », elle précise : « Toutes les initiatives, propositions et autres conférences internationales ne sont qu’une perte de temps. Renoncer à une partie de la Palestine signifie renoncer à une partie de la religion ». Et, pour ceux qui n’auraient pas encore compris, Ibrahim Yazouri, cofondateur du Hamas et de sa branche militaire, déclarait en janvier 2020, jour anniversaire de la charte : « Le Hamas et sa branche militaire ne s’arrêteront qu’une fois la Palestine libérée …
Pour le Hamas, tous les moyens de libérer la Palestine sont bons ». Je n’irai pas jusqu’à dire que les nazis avaient un cerveau (bien que beaucoup parmi les responsables étaient des docteurs en droit et des docteurs en philosophie !!!) mais là où les automates du Hamas les dépassent, c’est que eux, ils n’en ont pas ou tout au moins si, ils en ont un … mais avec une seule neurone ! qui répète et répète en tournant sans arrêt jusqu’à l’obsession : « je dois tuer le maximum de Juifs, Allah akbar !!!
Et d’ailleurs, ils n’utilisent même pas d’euphémisme, comme les nazis le faisaient parce qu’il devait rester à ceux-ci un tout petit bout de machin de normalité comme par exemple quand ils parlaient de « réinstallation à l’Est » pour désigner l’extermination des Juifs. Eux, ils disent « du fleuve à la mer ». C’est court et on comprend tout de suite. D’ailleurs, imaginons qu’Israël soit, comme avant 1948, une addition de shtelts, et que le Hamas ait la puissance de la Werhmacht. Qu’est-ce que cela donnerait ?
La disparition totale des près de 10 millions d’Israéliens évidemment !!!
Alors pour l’amour du ciel que tous les hypocrites qui défilent partout dans le monde et qui pleurnichent sur le sort des gazaouis, rentrent à la maison. La guerre, c’est le Hamas qui l’a déclenchée et ce sont les gazaouis qui se sont réjouis quand il est revenu à Gaza avec les otages. Et dans la guerre, si ce n’est pas toi qui tue, c’est toi alors qui est tué. « Celui qui vient avec l’intention de tuer, lève-toi avant lui pour le tuer » Berakhot 58a.
Je suis goy. Vive Israël !