🔴Le Caire tremble : l’armée égyptienne déploie des troupes face à Tsahal, sur fond de conquête totale de Gaza

Alors qu’Israël se prépare à l’une des étapes décisives de la guerre contre le Hamas, un nouveau joueur vient troubler la scène régionale. Selon des informations relayées ce dimanche, l’armée égyptienne a renforcé ses forces le long de la frontière orientale, côté Gaza, en prévision de l’offensive israélienne destinée à prendre le contrôle complet des quartiers encore aux mains des terroristes dans la ville de Gaza. Une manœuvre qui révèle, une fois de plus, la complexité stratégique du Moyen-Orient, où chaque avancée israélienne sur le terrain provoque une réaction en chaîne.

Selon  un journal qatari : l’armĂ©e Ă©gyptienne a considĂ©rablement renforcĂ© sa prĂ©sence Ă  la frontière de la bande de Gaza, dans le contexte du dĂ©sir israĂ©lien d’agir dans la ville de Gaza. Les services de sĂ©curitĂ© Ă©gyptiens craignent qu’une opĂ©ration israĂ©lienne Ă  grande Ă©chelle « pousse » la population vers l’Égypte.

« C’est une menace pour notre sĂ©curitĂ© nationale », a dĂ©clarĂ© une source Ă©gyptienne, « cela dĂ©placera la crise sur notre territoire ».

L’armĂ©e Ă©gyptienne a renforcĂ© sa prĂ©sence Ă  la frontière est avec Gaza, craignant des rĂ©percussions humanitaires et militaires, dans le contexte de l’intention de Tsahal de conquĂ©rir des zones hors de son contrĂ´le dans la ville de Gaza. Selon le rapport, les services de sĂ©curitĂ© Ă©gyptiens estiment qu’une opĂ©ration militaire pourrait forcer environ un million de Gazaouis Ă  fuir Gaza vers le sud de la bande, et qu’IsraĂ«l pourrait les pousser vers la frontière avec l’Égypte selon Sapir Lipkin.

Le renforcement militaire du Caire, s’il reste officiellement présenté comme « défensif », ne peut être interprété qu’à travers le prisme de la crainte. Car depuis l’opération de Tsahal en octobre dernier, et les mois de combats acharnés qui ont suivi, l’équation de sécurité régionale a radicalement changé. Israël, déterminé à ne pas laisser le Hamas renaître de ses cendres, avance méthodiquement pour achever la prise de Gaza. Cette perspective inquiète non seulement Téhéran ou Doha, parrains des islamistes, mais aussi Le Caire, qui redoute deux choses : un afflux massif de réfugiés palestiniens franchissant la frontière, et un affaiblissement de son rôle traditionnel de médiateur régional.

Historiquement, l’Égypte se veut garante de la stabilité à Gaza. Depuis la signature des accords de Camp David avec Israël, et malgré les frictions, Le Caire a maintenu un équilibre : fermer hermétiquement le passage de Rafah lorsque le Hamas menace, rouvrir pour laisser passer une aide humanitaire quand la pression internationale s’intensifie. Mais aujourd’hui, face à la stratégie israélienne de conquête totale, le président égyptien n’a guère de marge. Le spectre d’un exode incontrôlé inquiète sa population, déjà fragilisée par une économie au bord de l’asphyxie.

Pour Israël, la position égyptienne est à la fois un frein et une opportunité. D’un côté, Tsahal ne peut ignorer les mouvements militaires de son puissant voisin du sud, qui dispose d’une armée bien équipée et d’une influence diplomatique majeure. De l’autre, cette réaction prouve à quel point la détermination israélienne redessine les cartes de la région. Car plus Israël s’approche de sa victoire totale contre le Hamas, plus les régimes arabes doivent adapter leur posture.

Le paradoxe est frappant : l’armée égyptienne, qui a jadis combattu Israël à quatre reprises, renforce aujourd’hui ses troupes non pas par hostilité directe, mais par crainte des conséquences du succès israélien. Et pendant ce temps, la rue égyptienne, chauffée par des décennies de propagande anti-israélienne, continue de scander des slogans pro-Hamas, ignorant souvent que le Hamas est également perçu au Caire comme une branche dangereuse des Frères musulmans, ennemis jurés du régime.

Les stratèges israéliens voient dans cette situation un scénario à double tranchant. D’un côté, la supériorité militaire israélienne, largement reconnue depuis les accords d’Abraham et consolidée par le soutien américain sous Trump, assure que Le Caire n’a aucun intérêt réel à s’opposer frontalement à Tsahal. De l’autre, tout incident frontalier pourrait être exploité par Téhéran ou Ankara pour attiser les flammes et tenter de briser l’axe discret de coopération sécuritaire israélo-égyptien.

Reste une vérité crue : Israël n’a pas le luxe d’attendre. La prise complète de Gaza est un impératif stratégique. Laisser des poches de résistance au Hamas reviendrait à préparer la prochaine guerre. C’est pourquoi Tsahal, avec une précision chirurgicale, poursuit son avancée dans les derniers bastions ennemis.

Cette montée en puissance égyptienne n’est donc pas une menace existentielle pour Israël, mais un signal politique : Le Caire veut rappeler qu’il est toujours dans l’équation. Comme souvent au Moyen-Orient, il s’agit moins de chars et de soldats que de messages envoyés aux chancelleries occidentales. « Nous sommes là, nous veillons », semble dire l’Égypte. Israël, lui, répond en actes : la sécurité de ses citoyens ne dépendra jamais des calculs d’un autre État, aussi proche soit-il.

Pour comprendre l’impact de ce type de manœuvres sur la sécurité israélienne, et sur les équilibres régionaux, il suffit de regarder l’histoire des relations israélo-égyptiennes sur Wikipedia. On y retrouve une constante : au-delà des tensions ponctuelles, c’est la force israélienne qui garantit la stabilité.

Le renforcement militaire du Caire est une piqûre de rappel : au Moyen-Orient, la faiblesse attire le chaos. Israël, en allant jusqu’au bout de son objectif à Gaza, démontre qu’elle ne tombera pas dans ce piège. Car seule une victoire totale contre le Hamas permettra d’imposer une nouvelle donne régionale, dans laquelle ni l’Égypte ni aucun autre acteur ne pourra se permettre de jouer la carte de l’ambiguïté.

Pour approfondir l’actualité de cette confrontation et ses implications géopolitiques, consultez Infos-Israel.News, ainsi que nos partenaires Rak BeIsrael et Alyaexpress-News.

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