Après la victoire du conglomérat de forces de gauche, le Nouveau Front populaire, aux élections législatives, des milliards ont commencé à sortir de France. Selon le journal Le Figaro, on a assisté ces derniers jours à une forte augmentation du volume d’argent transféré des banques françaises vers les pays voisins, notamment vers le Luxembourg avec ses avantages fiscaux.
« Des sommes d’argent géantes sortent de France. C’est horrible. Les assureurs luxembourgeois avec lesquels je travaille sont tout simplement submergés par un nombre énorme de dossiers», déplore un financier dans un entretien au journal Le Figaro .
Après le 10 juin, 25 à 30 % des appels aux cabinets de conseil sont liés à la volonté de transférer des capitaux à l’étranger ou de quitter la France. « Les gens sont prêts à tout vendre, à divorcer, à partir. Ils sont fâchés. Ce sont des gens riches qui possèdent entre 5 et 40 millions d’euros.»
La raison de la fuite des capitaux est la politique que les « rouges » vont poursuivre s’ils parviennent à former un gouvernement. Le chef du parti France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, avait prévenu avant les élections et répété après celles-ci qu’il imposerait un impôt de 90 pour cent sur les grandes fortunes. « Je prendrai tout au-delà de 12 millions d’euros », a-t-il proclamé il y a deux ans, menaçant de véritable confiscation bolchevique.
De nombreux hommes d’affaires craignent que le seuil des 12 millions ne soit qu’un début : les islamo-bolcheviks vont y goûter et commencer à « déshabiller » ceux qui en possèdent 5 ou 10 millions.
«Les bons citoyens se demandent aujourd’hui s’ils doivent continuer à payer des impôts de type fourrière», commente un éminent avocat fiscaliste.
La publication rappelle que toute l’arrivée au pouvoir de la gauche depuis le début du XXe siècle s’est accompagnée d’une fuite des capitaux en France. Ce fut le cas en 1925, lorsque le Cartel de la gauche (socialistes et radicaux) obtint la majorité à l’Assemblée nationale, en 1936, lorsque le Front populaire dirigé par Léon Blum gagna, en 1981 après la victoire du socialiste François Mitterrand, et en 2012, lorsque le président est devenu François Hollande.
Le président Macron a réformé le système d’impôt sur la fortune (ISF), allégeant ainsi le fardeau de la classe d’affaires, et désormais même les opposants du président le considèrent comme une aubaine par rapport aux « rouges » qui se précipitent au pouvoir.