Le célèbre avion E-4B, surnommé « l’avion du Jugement Dernier » survole Washington : les États-Unis activent leur dispositif de guerre

Washington, 18 juin 2025 – L’atmosphère est de plus en plus lourde dans le ciel américain. Le célèbre avion E-4B, surnommé « l’avion du Jugement Dernier », conçu pour commander une guerre nucléaire depuis les airs, a été aperçu hier soir en train de survoler en cercles l’État de Virginie avant de regagner Washington. Cette manœuvre rarissime coïncide avec une intensification notable des tensions militaires entre Israël et l’Iran.

Ce déploiement, signalé par des analystes militaires américains et filmé par plusieurs réseaux d’observation aériens, s’est accompagné d’une série de déclarations sans équivoque du président américain Donald Trump, qui a réaffirmé sa ligne dure vis-à-vis de Téhéran : « Il n’y aura pas de négociation. L’Iran devra se rendre ou sera détruit ».

Une plateforme de commandement en cas de guerre atomique

Le E-4B, stationné d’ordinaire sur la base de Barksdale en Louisiane, est un appareil unique, réservé aux situations extrêmes. Officiellement appelé National Airborne Operations Center (Centre national des opérations aéroportées), il est conçu pour survivre à une attaque nucléaire et maintenir la chaîne de commandement américaine intacte. Il peut rester en vol pendant plusieurs jours, complètement indépendant des infrastructures terrestres, grâce à ses capacités énergétiques et de communication de pointe.

L’appareil, immatriculé ORDER01, transporte des systèmes de communication cryptée par satellite, des dispositifs permettant de lancer des missiles balistiques depuis les airs et des interfaces pour gérer simultanément l’armée de terre, la marine et l’aviation américaine. Ce n’est pas un symbole : c’est une machine de guerre totale, activée seulement dans des scénarios où la sécurité nationale est gravement menacée.

Le fait qu’il ait été mobilisé aujourd’hui indique que l’état-major américain envisage tous les scénarios – y compris les plus sombres.

Israël-Iran : la ligne rouge a-t-elle été franchie ?

En toile de fond : l’escalade spectaculaire entre Israël et l’Iran. Depuis plusieurs jours, Israël multiplie les frappes chirurgicales contre des positions iraniennes en Syrie et contre des infrastructures du Hezbollah. De son côté, l’Iran a multiplié les menaces, promettant une riposte à grande échelle. L’armée israélienne reste en alerte maximale, prête à contrer une attaque de missiles ou de drones.

Selon des sources proches du Pentagone, « quelque chose de grand » serait attendu cette nuit (heure américaine). Si l’on se fie à l’histoire, la dernière fois que le E-4B a été activé de façon opérationnelle remonte au 11 septembre 2001. Son déploiement en 2025 n’est pas anodin – il annonce une crise d’une ampleur potentiellement historique.

Trump hausse le ton : pas de dialogue, mais un ultimatum

Donald Trump, revenu aux commandes des États-Unis avec un discours musclé en matière de politique étrangère, a déclaré qu’il n’y aurait aucun dialogue avec la République islamique tant qu’elle ne se soumettrait pas aux exigences américaines. Le président américain n’a pas exclu l’élimination du guide suprême Ali Khamenei, mais a précisé que « ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment ».

Il pousse actuellement pour le déploiement de renforts militaires dans la région, y compris des moyens navals et aériens, afin de soutenir Israël et de dissuader l’Iran de franchir certaines lignes rouges. Une stratégie qui s’inscrit dans la politique de dissuasion maximale, mais qui pourrait aussi déclencher un engrenage explosif si Téhéran décidait de riposter.

Blessés en Israël : le Front intérieur tient bon

Dans la nuit du 17 au 18 juin, 94 personnes ont été admises dans les hôpitaux israéliens. Le ministère de la Santé rapporte qu’un blessé est dans un état modéré, 85 autres ont été légèrement touchés, et cinq patients sont encore en évaluation. Il ne s’agirait pas de blessés directs dus à des frappes, mais plutôt de citoyens blessés en se rendant dans les abris ou souffrant de stress post-traumatique.

Cette situation rappelle le prix humain payé en Israël, même lorsque les systèmes de défense fonctionnent correctement. Les alertes, les sirènes, les courses vers les abris et l’angoisse permanente sont devenus le quotidien de millions d’Israéliens depuis les dernières salves de missiles iraniens. Malgré cela, le peuple reste uni et résilient.

Une démonstration de force qui rassure Israël

Le retour du E-4B à Washington ne passe pas inaperçu. Pour Israël, c’est un signe encourageant : les États-Unis ne restent pas passifs. Ils sont prêts à agir. Même si Trump refuse pour l’instant d’engager une offensive directe, tout laisse penser que le feu vert américain n’est plus très loin.

Cette mobilisation rappelle à l’Iran – et au monde entier – que l’alliance israélo-américaine repose sur des fondations stratégiques solides. Israël, confronté à une menace existentielle, peut compter sur le soutien de son plus puissant allié, y compris dans les airs.

Conclusion : à l’aube d’un tournant historique

Alors que le Moyen-Orient vacille entre paix incertaine et guerre imminente, le message envoyé par le survol de l’avion du Jugement Dernier est clair : les États-Unis se préparent à toutes les éventualités, et Israël n’est pas seul.

Le peuple israélien peut puiser dans cette alliance une source de force morale et stratégique. Ce moment, aussi dramatique soit-il, révèle la détermination d’un monde libre face à un régime qui menace la stabilité globale.