« Israël apprécie la vie plus que ses ennemis », a dit le commissaire de police, Roni Alsheikh ce lundi. Les commentaires de Alsheikh ont inclus la critique à peine voilée d’un hôte de la radio de l’armée qui a récemment assimilé le deuil des femmes et mères israéliennes aux palestiniennes.

Alsheikh a parlait à Eilat, pour les familles endeuillées, une journée qui a été organisée par Yad Labanim, un organisme gouvernemental chargé d’honorer la mémoire des soldats tombés au combat :

« Nous avons décidé de sanctifier la vie, de lui donner un sens, pour vanter la contribution de nos soldats tombés pour l’État, alors que nos ennemis ont choisi de sanctifier la mort », a déclaré Alsheikh. « On ne peut ignorer le fait que le deuil que nous partageons avec vous [les familles] est nettement différent de celui du type de deuil qui est de plus en plus répandu chez certains voisins. »

Alsheikh a poursuivi en disant que « les ennemis d’Israël n’ont aucune valeur face à la vie, et ils sont d’avis que l’on peut trouver une meilleure place et éliminer les défis de ce monde en appuyant simplement sur un bouton [d’une bombe] ou en brandissant une couteau ».

Plus tôt ce mois-ci, un animateur radio de l’armée Razi Barkai a demandé à un ministre du gouvernement pourquoi Israël gardait les corps des terroristes palestiniens. Il a ensuite noté que les parents de Shaul Oron et Hadar Goldin, deux soldats israéliens tués en action dans la bande de Gaza dont les restes sont soupçonnés être détenus par le Hamas peuvent ressentir la même douleur que les parents des terroristes palestiniens.

Les commentaires de Barkai ont créé une tempête et il a dit plus tard qu’il s’était mal exprimé, mais a refusé de présenter des excuses. « Je crois que les mères endeuillées, qu’elles soient palestiniennes ou israéliennes, partagent les mêmes sentiments », a-t-il précisé.