Suite à la publication d’ une lettre de réservistes de l’armée de l’air qualifiant la guerre de « politique » et exigeant un accord immédiat pour libérer les otages, le chef d’état-major et le commandant de l’armée de l’air tentent d’empêcher que davantage de signatures ne s’ajoutent aux milliers déjà signées.
Le commandant de l’armée de l’air, avec l’approbation du chef d’état-major, a décidé de renvoyer les réservistes actifs qui avaient signé la lettre appelant à la fin des hostilités.
L’armée israélienne a déjà déclaré, qu’elle était contre la « politisation » de l’armée et qu’elle prendrait les activités de protestation au sérieux. La politique, défendue par le chef d’état-major Eyal Zamir, est de « maintenir l’armée israélienne au-dessus de toute controverse » et par conséquent, ils n’accepteront pas une situation dans laquelle les réservistes s’opposent aux opérations de combat.
La liste sera étudiée, des réservistes actifs y seront retrouvés et ils seront expulsés de l’armée. La lettre n’appelle pas au refus de servir, mais les signataires ont été rappelés à la vague de refus au début de la réforme juridique. Simcha Rothman a même comparé l’armée à la Cour suprême, ce qui constitue pour lui un obstacle majeur. On pense qu’il y a peu de réservistes actifs parmi ceux qui ont signé la lettre.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :