Le président du bureau politique de l’organisation terroriste du Hamas, Ismail Haniyeh, a adressé une lettre au président de l’Assemblée générale des Nations unies dans laquelle il était invité à condamner les activités d’Israël et des États-Unis.

Dans son message, Haniyeh appelle le Hamas un « mouvement de libération nationale » et affirme que les États-Unis « font des efforts pour notre condamnation en prenant le parti d’Israël dans le conflit ».

Il appelle les pays membres de l’Assemblée générale à soutenir « les efforts légitimes de la bande de Gaza pour se protéger » et à « contrecarrer les activités agressives américaines contre le Hamas ».

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, a répondu à l’appel : «Le Hamas parle du droit international et tire des roquettes sur les civils. C’est comme si le tueur en série avait demandé l’aide de la police. »

La «gaieté» d’Ismail Haniyeh peut s’expliquer en partie par le prétendu soutien de la Russie. Mercredi, Haniyeh a reçu l’invitation d’un diplomate russe non nommé à Moscou. La Russie soutient le Hamas, qui est appelé une organisation terroriste dans l’Union européenne, aux États-Unis et en Israël.

Les personnalités du Hamas se rendent assez souvent en Russie, mais les observateurs considèrent cette visite comme le souhait de la Russie de participer plus activement au règlement du conflit israélo-palestinien en raison de sa présence accrue au Moyen-Orient. Depuis l’aide de l’armée russe au dictateur syrien Bashar Assad, Moscou augmente son contingent militaire en Libye.