Eyal Zamir , chef d’état-major de Tsahal , a décidé de suspendre le cycle actuel de formation des femmes en vue de devenir soldats de mobilité d’infanterie. Cette décision intervient après six mois de formation, sur la base des conclusions présentées par le personnel de formation et des experts médicaux.
Les données ont montré que les femmes obtenaient des résultats exceptionnels en matière de compétences professionnelles, comparables à ceux des soldats masculins participant à des programmes similaires. Cependant, en ce qui concerne les exigences physiques et de préparation au combat, les femmes soldats encore inscrites au programme étaient peu susceptibles d’atteindre les normes requises pour être admissibles. Les rapports médicaux ont également soulevé des inquiétudes quant aux risques potentiels pour la santé si l’entraînement se poursuivait, notamment avec l’augmentation attendue de l’intensité physique. Par conséquent, le programme a été jugé inefficace et suspendu.
Le programme a bénéficié d’un soutien solide de la part des dirigeants de Tsahal, avec des équipes médicales, des experts en conditionnement physique et des entraîneurs qui surveillaient de près les femmes soldats pour leur donner les meilleures chances de réussir ce cours physiquement épuisant.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Zamir a ordonné à l’armée israélienne de planifier un nouveau programme pilote adapté pour les femmes soldats d’infanterie l’année prochaine, après avoir examiné ce qui n’a pas fonctionné cette fois-ci.
Les femmes qui ont suivi cette formation seront réaffectées à d’autres rôles au sein de Tsahal, à des postes de combat ou non, selon leurs souhaits. Leurs commandants ont salué leur travail acharné et ont promis de leur trouver de nouvelles missions enrichissantes.
L’armée israélienne a publié une déclaration : « Les femmes jouent un rôle essentiel au sein de l’armée israélienne depuis le premier jour, nous aidant à accomplir notre mission. Au fil des ans, nous avons travaillé dur pour ouvrir davantage de postes aux femmes, notamment au combat. Aujourd’hui, plus de 90 % des postes de l’armée israélienne sont ouverts aux femmes, et environ 20 % de nos recrues combattantes sont des femmes, ce qui a un impact considérable sur nos opérations. »

