Derrière le voile de la condamnation officielle des actions israéliennes dans la bande de Gaza, des contacts de haut niveau se poursuivent dans la région entre les représentants israéliens et arabes et même entre les militaires.

Le journaliste de Walla, Barak Ravid, a rendu compte aujourd’hui d’une rencontre entre le chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, et des collègues des armées des pays arabes. Elle a eu lieu en début de semaine dans la capitale du Bahreïn, Manama, et a été soigneusement cachée pour ne pas attiser les passions dans la rue arabe. 

Deux sources bien informées ont indiqué à Barak Ravid que la réunion avait eu lieu au quartier général des forces navales américaines Centcom à Manama et était consacrée à la coopération entre les armées de la région dans le domaine militaire. Il y avait des généraux supérieurs d’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis, de Jordanie et d’Égypte, ainsi que le commandant américain du Centcom Michael Kurilla et le chef d’état-major de Tsahal.

Le Pentagone et Tsahal ont refusé de commenter cette information.

Les médias ont déjà fait état de la visite de Michael Kurill en Israël cette semaine. Les publications arabes soulignent que le général américain se trouvait en Israël lors de l’opération de libération des otages, que les Arabes appellent rien de moins que le « massacre de Nuseirat » en raison du grand nombre de victimes qui y sont associées. Le service de presse de Tsahal a rapporté que le commandant du Centcom avait discuté avec les Alévis de l’évolution de la guerre à Gaza et dans le nord d’Israël. Apparemment, Herzi Alevi s’est rendu à Manama avec un visiteur américain de haut rang.

La coopération des armées américaine, israélienne et arabe a été couronnée de succès lors de l’attaque à grande échelle de missiles et de drones iraniens contre Israël le 13 avril. Les forces aériennes arabes, notamment saoudiennes et jordaniennes, ont également abattu des missiles iraniens à cette époque.