“Le chef d’état-major était au courant du 7 octobre, et ils l’ont simplement ignoré”

Une membre de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, leadéputé Limor Son Har Melech, du parti Otzma Yehudit, a critiqué la conduite du dirigeant de Tsahal le 7 octobre et a appelé à la démission du chef d’état-major Herzi Halevi :

« Vous devez comprendre que si ce n’était pas une réalité, qui dépasse toute imagination, un chef d’état-major à nos côtés, un homme de confiance ? Sur la sécurité du peuple d’Israël, il est vrai qu’il y a d’autre mais c’est l’homme de la situation, c’est le commandant sous la garde duquel l’une des plus grandes catastrophes du pays s’est produite et cet homme ne réagit profitant de la guerre à Gaza – si j’étais à sa place, je me lèverais et dirais que j’ai commis un crime contre l’État d’Israël, et je partirais. “

Ajoutant : ” Il ne suffit pas qu’il ne fasse pas les actions nécessaires et appropriées et, sous les auspices de la guerre, mais il nomme aussi des gens, Eliad Elbaz, un homme qui, selon eux, a menti et fait chanter les habitants de Judée Samarie,  sera-t-il le commandant de la 1ère Division ? Est ce lui qui va éduquer les mineurs ?…

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” L’ivresse du pouvoir est si grande. Peut-il se permettre de nommer des personnes à son image et ressemblance qui détiennent probablement aussi le même concept que lui de la defense de notre pays  ? Parce que nous avons vu aussi des personnes qui n’étaient pas nommées. Si l’armée avait agi comme nous l’avons entendu, le Hamas n’aurait pas massacré notre peuple, assassiné et violé et toutes ces choses difficiles à répéter mais le chef d’état-major préfère parler et soulever des questions sur la pureté de la morale et des valeurs de Tsahal ?

Il y a ici une honte à une échelle jamais vue. Si j’étais lui, je poserais les clés. La position de pouvoir et l’ivresse du pouvoir, la confusion et la distorsion des sens l’y laissent. Essayez de réfléchir, en baissant le bruit de fond, d’une manière honnête, claire et simple : le massacre s’est produit sous ce commandant qui était responsable de la sécurité du peuple d’Israël, et sous sa surveillance, il doit partir.

J’ai demandé au chef du Conseil national de sécurité, avez-vous eu une discussion sur les concepts stratégiques qui ont conduit aux attentats du 7 octobre ? Avez-vous discuté et donné une réponse – il a répondu qu’une telle discussion n’avait pas eu lieu. Il est clair pour moi que le chef d’état-major était au courant de la situation avant le 7 octobre, nous avons été alertés et ils nous ont tout simplement manqué de respect et se sont moqués de nous. On leur a dit que c’était à notre porte et que cela allait arriver. Celui qui se moquait de celui qui savait ce qui allait se passer ne devrait plus être à ce poste . »

Ces paroles ont été prononcées par la député Son Har Melech à Gadi Ness sur Radio Nord.