C’est une annonce sobre, mais dont l’impact géopolitique est déjà ressenti dans toutes les chancelleries de la région : le chef d’état-major de Tsahal, le général Eyal Zamir, a pris une décision militaire et stratégique d’envergure, destinée à repositionner Israël au centre de l’équation régionale. Cette mesure, qualifiée de « dramatique » par certains analystes, incarne le retour à une doctrine israélienne de dissuasion active, ciblée, et sans ambiguïté.

Un général de vision et d’action

Le général Eyal Zamir, ancien commandant du Commandement sud, ex-attaché militaire à Washington, puis directeur général du ministère de la Défense, est reconnu pour son esprit d’initiative, sa compréhension du théâtre stratégique régional, et sa capacité à imposer des réformes profondes dans la hiérarchie militaire.

Depuis son entrée en fonction comme chef d’état-major, Zamir a réorganisé les priorités opérationnelles : transformation numérique de Tsahal, intégration du cyber, adaptation au combat urbain, et surtout, préparation d’une frappe stratégique contre les menaces existentielles.

La décision qu’il vient de valider — dont les détails sont encore partiellement classifiés — confirme un virage audacieux dans la posture d’Israël : on ne se contente plus de contenir les ennemis. On les désarme.

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De quoi s’agit-il ?

Si Tsahal ne dévoile pas officiellement le contenu exact de la décision, les sources militaires autorisées parlent d’une combinaison de trois mesures :

  1. Renforcement immédiat du déploiement tactique à la frontière nord, avec autorisation explicite d’élimination préventive de cellules armées.
  2. Activation du « Plan Neriya », une stratégie de guerre-éclair visant à neutraliser les infrastructures militaires du Hezbollah dans le sud-Liban en cas de franchissement de seuil par Téhéran ou ses proxys.
  3. Autorisation exceptionnelle donnée à certaines unités de réserve d’opérer en autonomie sur des fronts multiples, y compris en profondeur derrière les lignes ennemies.

En d’autres termes : Israël sort de sa posture de réaction pour entrer dans celle de l’initiative stratégique.

Pourquoi maintenant ?

Plusieurs facteurs ont précipité cette décision :

  • L’escalade des menaces du Hezbollah, qui multiplie les provocations au nord avec des tentatives d’infiltration et des tirs de roquettes « d’avertissement ».
  • Le renforcement du programme nucléaire iranien, qui, selon les services de renseignement israéliens, est à quelques mois d’un point de non-retour.
  • La pression croissante sur le front de Gaza, avec une reconstitution de cellules du Hamas malgré les offensives israéliennes.
  • Le silence ambigu des partenaires occidentaux, dont l’administration Biden, plus préoccupée par la diplomatie que par la dissuasion.

Eyal Zamir a estimé que l’heure n’était plus aux signaux faibles, mais à une affirmation claire de la souveraineté israélienne : toute menace existentielle sera neutralisée à la source.

 Une stratégie multidimensionnelle

Ce qui rend cette décision révolutionnaire, ce n’est pas seulement sa composante militaire, mais aussi sa logique d’ensemble :

  • Militairement, Israël augmente sa mobilité stratégique et place ses ennemis dans une position défensive.
  • Psychologiquement, cela brise le mythe d’une « retenue automatique » israélienne, souvent interprétée à tort comme de la faiblesse.
  • Diplomatiquement, Israël envoie un message fort à ses partenaires régionaux : nous sommes la seule force crédible face à l’Iran.
  • Technologiquement, le déploiement prévu repose sur une coordination unique entre satellites, intelligence artificielle, unités cyber et forces spéciales.

 Réactions en chaîne dans la région

Dès l’annonce, les réactions ne se sont pas fait attendre :

  • À Téhéran, les médias gouvernementaux ont parlé d’un « coup de poker dangereux », tout en admettant que Tsahal est aujourd’hui en position d’action unilatérale.
  • Au Liban, le Hezbollah a annoncé avoir mis ses forces en état d’alerte, craignant une offensive imminente.
  • En Jordanie et Égypte, les diplomates observent de près la situation, redoutant des répercussions mais comprenant la logique défensive israélienne.
  • À Washington, le Pentagone a demandé un briefing complet de la part de l’état-major israélien.

Il est clair que la carte israélienne vient d’être posée sur la table — et qu’elle rebattue tout l’échiquier.

 Israël, seul mais debout

Cette décision confirme un état de fait : Israël est prêt à agir seul, s’il le faut. L’époque où Jérusalem attendait une approbation formelle de la Maison-Blanche est révolue.

Zamir et son gouvernement assument la doctrine Begin : « jamais plus » n’est une ligne rouge, pas une phrase symbolique.

Et cette posture ne fait pas qu’inquiéter l’ennemi. Elle rassure la population israélienne, convaincue que l’armée veille, anticipe et frappe quand c’est nécessaire.

Un moment décisif dans l’histoire sécuritaire d’Israël

À l’instar de la destruction du réacteur nucléaire irakien en 1981 ou de l’opération « Plomb durci » en 2009, cette initiative d’Eyal Zamir est en passe de devenir un point de bascule historique. Le Moyen-Orient est un théâtre mouvant, mais les acteurs qui osent s’imposer stratégiquement en définissent les contours.

Eyal Zamir a compris que le vide stratégique attire le chaos. Il a donc décidé de le combler, non pas par des déclarations, mais par une organisation opérationnelle prête à frapper en profondeur.

Conclusion : une décision forte pour un avenir plus sûr

La décision du chef d’état-major Eyal Zamir n’est pas simplement « dramatique ». Elle est historique, nécessaire et stratégiquement brillante. Dans un monde où les démocraties hésitent, où les ennemis avancent masqués, Israël montre ce que signifie diriger avec courage et lucidité.

Ce choix n’est pas celui de la guerre, mais celui de la paix par la force. Une paix qui repose sur la dissuasion, la préparation, la résilience, et surtout, la volonté inébranlable de survivre et de vaincre.

Tant qu’Israël aura des dirigeants comme Eyal Zamir, la sécurité du peuple juif restera entre de bonnes mains.