Le chef d’état-major israélien, le Rav-Alouf Eyal Zamir, a livré ce jeudi un discours d’une gravité exceptionnelle, lors d’un déplacement stratégique au sein du commandement des forces terrestres. Dans un contexte d’escalade multi-fronts, le chef militaire d’Israël a tenu à faire passer un message clair : nous vivons l’une des guerres les plus complexes, les plus globales et les plus décisives de l’histoire d’Israël.
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Un front régional en fusion
Lors de sa visite aux côtés du commandant des forces terrestres, le général de division Nadav Lotan, le chef d’état-major a assisté à une présentation exhaustive sur la préparation opérationnelle, l’intégration des nouveaux armements terrestres, la formation des troupes, et la résilience du personnel militaire engagé sans relâche depuis le 7 octobre.
Mais c’est surtout sa déclaration qui a frappé les esprits :
« Il n’y a jamais eu de guerre comme celle-là dans l’histoire de Tsahal. Nous menons des opérations à **Téhéran, Sanaa, Beyrouth, en Syrie, à Jénine, et bien sûr au cœur du combat – dans la bande de Gaza. Parfois, nous opérons sur plusieurs théâtres en simultané. Nous sommes à un carrefour stratégique majeur, qui déterminera l’avenir de cette campagne. »
Une guerre d’un nouveau genre, une armée en mutation
Tsahal fait face à une guerre asymétrique, hybride, régionale et cybernétique à la fois, dans laquelle l’ennemi ne se contente plus de roquettes artisanales, mais coordonne des attaques transfrontalières entre Gaza, le Liban, le Yémen et l’Iran. L’axe chiite – du sud-Liban jusqu’à Sanaa – s’est activé.
Et pourtant, c’est l’armée israélienne seule qui tient tête à cette coalition terroriste mondiale.
Zamir le rappelle sans détour : le centre de gravité reste Gaza, mais les implications sont régionales, voire mondiales.
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Des décisions à venir aux conséquences historiques
Ce tournant évoqué par le chef d’état-major n’est pas qu’une formule : il renvoie aux décisions politiques et militaires qui se préparent, notamment autour de la poursuite ou non de l’opération à Rafah, la gestion du Liban sud, et surtout la posture vis-à-vis de l’Iran.
Des discussions ont lieu au plus haut niveau sur l’extension de la doctrine de dissuasion israélienne, voire sa transformation en doctrine d’action préventive régionale coordonnée.
Israël ne peut plus se contenter de se défendre. Il doit prendre l’initiative stratégique, dans une guerre où les frontières se sont évaporées.
Tsahal : une armée qui encaisse, innove et avance
Lors de la visite, le chef d’état-major a pu constater les avancées technologiques majeures intégrées dans les unités terrestres : drones tactiques autonomes, systèmes d’observation ultra-haute précision, munitions téléopérées, intelligence artificielle sur le champ de bataille – Tsahal 2025 est une armée qui apprend vite, en plein feu.
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🔥 Le chef d’état-major Eyal Zamir : « Tsahal n’a jamais connu une guerre pareille »
➡️ Opérations simultanées à Gaza, Téhéran, Beyrouth, Sanaa, Jénine…
👉 Nous sommes à un moment stratégique majeur pour l’avenir d’Israël.
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