Des versions contradictoires, des tirs contraires aux ordres : l’incident a fait les gros titres dans le monde entier. À la suite de l’enquête, le chef d’état-major a approuvé, fait rare, la révocation du commandant adjoint de l’unité de reconnaissance de la brigade Golani. Une remarque disciplinaire a également été notée à l’encontre du commandant de la brigade 14, qui avait ordonné d’écraser les ambulances.
Cependant, l’enquête a conclu : « Il n’y a aucune preuve d’exécutions ou de ligotage des morts – ce sont des calomnies. Parmi les 15 morts, 6 étaient des membres du Hamas. »

Le commandant adjoint de la force de reconnaissance de la brigade Golani sera relevé de ses fonctions, et une remarque disciplinaire sera inscrite contre le commandant de la brigade de réserve 14, à la suite de l’incident survenu à la sortie du quartier de Tel al-Sultan, à l’ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, il y a environ un mois, au cours duquel 15 Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens – parmi eux, 6 membres du Hamas, ainsi que des membres du personnel médical, des paramédics et un employé de l’UNRWA.

Le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, a accepté la recommandation du général Yaniv Asor, commandant du front sud, de renvoyer le commandant adjoint de l’unité, un officier de grade commandant, en raison de son rôle dans cet incident.

L’enquête a révélé que le commandant de la mission avait pris la mauvaise décision d’ordonner d’écraser les ambulances à la fin de l’opération. Des soldats de l’unité avaient été envoyés encercler Rafah dans le cadre d’une opération militaire limitée menée depuis la rupture du cessez-le-feu.

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L’événement, qui a embarrassé Israël, a également été examiné par une commission d’enquête de l’état-major dirigée par le général (réserve) Yoav Har-Even, qui a conclu qu’au moins un officier impliqué avait menti dans ses déclarations.

Le commandant adjoint, qui a pris la décision de tirer, a affirmé avoir cru voir un véhicule du Hamas s’approcher, en raison du manque de visibilité et d’un poste de contrôle proche tenu par l’organisation terroriste. Il n’a pas pu identifier les gyrophares du véhicule, faute d’équipement thermique adéquat.

Réaction politique :
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a critiqué la décision :

« Renvoyer le commandant adjoint pour un incident où nos soldats ont neutralisé des terroristes est une grave erreur. Nos combattants méritent un soutien total, pas d’être abandonnés. »