Le chef adjoint des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, a déclaré qu’en cas de nouvelle guerre, Israël serait vaincu dans un délai de trois jours.

« Nous les avertissons que si une nouvelle guerre éclatait, elle se terminerait », a déclaré Salami, cité par l’agence de presse iranienne Tasnim.

Trois jours signifie en résumé, une attaque nucléaire et donc une confirmation officielle que l’Iran a les armes nucléaires redoutés par les Etats Unis et Israel, prouvant que l’accord avec l’Iran lors de la présidence d’Obama a porté ses fruits ?

Les menaces publiques mutuelles entre Israël et l’Iran font craindre un affrontement militaire entre les deux pays au Liban et en Syrie, mais des informations reçues de sources diplomatiques excluent cette possibilité. L’Iran n’a jamais admis avoir des bases militaires en Syrie, mais seulement en présence de ses experts et conseillers militaires qui assistent l’armée syrienne.

Des rapports de sources diplomatiques et des sources de renseignements divisent les menaces publiques entre des responsables israéliens et iraniens entre Téhéran et Tel Aviv et la situation complètement différente dans les coulisses où des messages mutuels sont échangés par le biais de pays médiateurs liés à la crise syrienne et ses effets sur la région et le monde.

Les services de renseignements affirment que Téhéran et Tel-Aviv ont mené d’intenses négociations entre de hauts responsables de plusieurs pays, considérés comme amis à la fois par Israël et par l’Iran.

Les deux parties sont bien conscientes du fait que même s’il y a un affrontement militaire et même après avoir payé un prix humain, militaire et économique du fait de la guerre, elles devront engager des négociations alors qu’elles sont déjà épuisées par le conflit.

Les mêmes rapports diplomatiques affirment que le lancement du missile iranien au Mont Hermon il y a plus d’une semaine indique une décision iranienne de réagir à toute attaque israélienne contre ses installations en Syrie. Pour maintenir les Iraniens à l’écart de la frontière israélienne à environ 85 kilomètres de la frontière israélienne, Israël devra attendre ses prochaines attaques jusqu’à ce que les Russes confirment qu’ils n’ont pas réussi leur mission d’éloigner l’Iran.