Ce mardi se tiendra une réunion au sein du Conseil de l’Europe sur les progrès accomplis par l’État d’Israël dans la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, après l’adoption du rapport d’audit international sur le pays.
C’est un débat inhabituel qui est nécessaire à la lumière des lacunes importantes qui ont été trouvées dans le cadre de la critique internationale de l’organisation en 2013.
La lutte se concentre contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme financier et non financier, sans oublier les avocats, les comptables, les sociétés de fiducie, les courtiers immobiliers et les négociants en pierres et métaux précieux.
L’organisation a démontré des progrès significatifs de l’État d’Israël, mais a rappelé qu’il faut encore appliquer les lois sur les services de fiducie, les courtiers en métaux précieux, les agents immobiliers et les services dans la création et la gestion des entreprises.
En outre, l’organisation a souligné les lacunes réglementaires, y compris l’absence de rapports d’obligations des avocats et des comptables, tel que requis par les normes internationales et, comme dans tous les autres États membres.
Le responsable de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme au sein du Ministère de la Justice, le procureur Paul Landes, qui a servi comme chef de la délégation de l’État d’Israël, a exprimé sa satisfaction avec l’approbation du rapport faisant l’éloge d’Israël. Cependant, il a ajouté qu’il y a encore une série de modifications législatives dans d’autres domaines pour améliorer le régime d’application du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme afin de correspondre à la législation internationale et ses normes.