Le département antiterroriste du Conseil de sécurité nationale israélien est sur le point d’élargir la liste des pays non recommandés aux Israéliens pour voyager en raison de la menace terroriste iranienne. La chaîne 12 d’ITV l’a annoncé hier. Le NSS craint que l’Iran ne considère les touristes israéliens qui partiront en vacances à l’étranger cet été comme une cible de représailles pour l’assassinat du colonel du CGRI Hassan Khodayar et d’autres militaires et scientifiques iraniens attribués à Israël.

L’histoire montre que l’Iran ne s’arrête pas aux attaques contre les citoyens israéliens et les installations juives à l’étranger, agissant par l’intermédiaire de son « mandataire » au Moyen-Orient. Ainsi, en 2012, six Israéliens ont été tués dans l’explosion d’un bus piégé à l’aéroport de la station balnéaire bulgare de Burgas. L’Iran a ensuite nié toute implication dans l’attaque, mais les dirigeants israéliens ont accusé Téhéran d’être impliqué dans l’attaque terroriste commise par des terroristes du Hezbollah.

Il a été prouvé que l’Iran était impliqué dans les explosions de 1994 dans un centre culturel juif de Buenos Aires, dans lesquelles 85 personnes ont été tuées et 300 blessées. L’Iran a été impliqué dans l’attentat à la bombe contre l’ambassade d’Israël dans la capitale argentine deux ans plus tôt. La trace iranienne a été découverte lors de tentatives d’attentats terroristes à Chypre et en Géorgie.

Le 30 mai, le Conseil de sécurité nationale a appelé les Israéliens à annuler les voyages en Turquie, de peur que l’Iran ne prépare des attentats terroristes contre les intérêts israéliens dans l’un des pays voisins. Après cela, des centaines de personnes ont annulé des voyages en Turquie, malgré la perte financière.