L’émotion est vive en Israël et dans le monde littéraire après la découverte tragique du corps de Michal Peleg, écrivaine israélienne portée disparue depuis plusieurs jours alors qu’elle voyageait seule sur l’île grecque de Crète. Retrouvée sans vie dans une région escarpée et difficile d’accès, Michal laisse derrière elle un vide immense, tant par son œuvre que par sa personnalité profondément aimée de ses lecteurs. Le mystère plane encore autour des circonstances de son décès, mais une chose est certaine : c’est une voix israélienne libre et sensible qui s’éteint.
Une disparition inquiétante
Tout a commencé il y a un peu plus d’une semaine. Michal Peleg, 48 ans, voyageait seule en Crète, une île qu’elle affectionnait particulièrement pour y avoir trouvé calme et inspiration. Connue pour ses récits introspectifs, poétiques et parfois mélancoliques, elle préparait selon ses proches un nouveau recueil, inspiré de ses séjours en Méditerranée.
Mais le 1er juin, Michal n’a pas donné signe de vie. Elle n’a pas répondu à ses messages ni à ses appels, et son téléphone a cessé d’émettre. L’alerte a été donnée rapidement par sa famille en Israël, qui a immédiatement contacté les autorités grecques et l’ambassade d’Israël à Athènes.
Une mobilisation internationale
La disparition d’une citoyenne israélienne à l’étranger mobilise toujours fortement les services consulaires. Dans le cas de Michal Peleg, l’émotion publique et la notoriété de l’écrivaine ont accéléré les recherches. Les médias grecs ont relayé l’affaire, des volontaires locaux ont participé aux battues, et des drones ont même été utilisés pour survoler la zone montagneuse où elle avait été aperçue pour la dernière fois.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Israël a dépêché des agents du ministère des Affaires étrangères sur place. Un porte-parole a déclaré : « Nous faisons tout ce qui est possible pour retrouver notre ressortissante. Chaque minute compte. »
La découverte tragique
Le corps de Michal Peleg a été retrouvé par une équipe de secours grecque à flanc de colline, près d’un sentier de randonnée peu fréquenté, dans une zone semi-rocheuse difficile d’accès. Elle portait toujours son sac à dos et ses papiers d’identité. Aucune trace de violence immédiate n’a été relevée sur place, mais une autopsie est en cours pour déterminer les causes exactes de sa mort.
Les premières hypothèses penchent pour un accident ou un malaise soudain, mais aucun scénario n’est exclu. La famille, informée avec délicatesse, a demandé à respecter le temps du deuil avant toute communication publique.
Une auteure à la voix unique
Michal Peleg n’était pas une auteure ordinaire. Elle appartenait à cette génération d’écrivains israéliens qui ont su réconcilier intimité et engagement, histoire personnelle et mémoire collective. Ses romans et nouvelles, souvent centrés sur des femmes en quête de sens, étaient traduits dans plusieurs langues et étudiés dans les cercles littéraires européens.
Ses livres comme « Les îles du dedans », « Le silence d’Eilat » ou « Choses vues, choses tues » ont touché un large public par leur profondeur humaine et leur regard sans concession sur les douleurs de l’existence. Michal Peleg écrivait avec une tendresse désarmée, mais aussi une lucidité tranchante. Elle parlait souvent du poids de l’héritage, de la transmission juive, des silences familiaux et des chemins solitaires vers la lumière.
Réactions en Israël
À l’annonce de sa mort, de nombreuses personnalités israéliennes ont exprimé leur tristesse. Le président Herzog a salué « une femme de lettres profondément israélienne, qui savait parler de nous tous avec simplicité et dignité ». Le ministre de la Culture a promis que les œuvres de Michal Peleg seront mises à l’honneur dans les semaines à venir, avec une lecture nationale dans les bibliothèques publiques.
Des centaines d’Israéliens ont allumé des bougies virtuelles sur les réseaux sociaux et partagé leurs passages préférés de ses livres. « Elle savait mettre en mots ce que moi je ne savais que ressentir », a écrit une lectrice sur Facebook.
Une femme libre
Michal Peleg n’était pas seulement une auteure, c’était une femme libre, engagée, curieuse, souvent critique mais jamais haineuse. Elle refusait les cases idéologiques, les slogans et les dogmes. Elle croyait à l’humanité partagée, sans naïveté. Ses prises de position sur la condition des femmes, sur l’antisémitisme ou sur la place d’Israël dans le monde faisaient d’elle une voix rare, à la fois ancrée dans sa tradition et ouverte à l’universel.
Elle avait récemment entamé une série de conférences sur le lien entre écriture et identité, où elle affirmait : « On écrit pour se rassembler. Même quand les mots parlent de séparation. »
L’enquête continue
L’autopsie en cours, réalisée à Héraklion, devra dire si Michal Peleg est morte d’un accident, d’un malaise, ou d’une cause plus obscure. La piste criminelle n’est pas privilégiée, mais la police grecque ne veut pas écarter d’hypothèses tant que tous les éléments n’auront pas été examinés.
Les proches, eux, préfèrent croire à une mort douce, dans un lieu qu’elle aimait. « Si elle est tombée, peut-être regardait-elle la mer au moment de perdre pied », a confié une amie.
Le retour du corps en Israël
Le ministère israélien des Affaires étrangères travaille actuellement avec les autorités grecques pour organiser le rapatriement du corps de Michal Peleg. Une cérémonie intime est prévue à Tel-Aviv, avant un hommage public dans un lieu littéraire emblématique. Plusieurs maisons d’édition envisagent de publier un recueil posthume de ses textes inédits.
Conclusion : une perte pour Israël et la littérature
La disparition de Michal Peleg est une perte immense pour Israël, pour les femmes, pour les amoureux de la langue, et pour tous ceux qui croient que l’écriture peut encore toucher, éveiller, relier. Elle nous laisse ses mots comme autant de lampes allumées dans la nuit. Et cette phrase, retrouvée dans son journal de Crète, publiée par un proche : « Chaque départ est une naissance ailleurs. »
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