Le coĂ»t d’Ă©vacuation des israĂ©liens en bordure de Gaza en cas de guerre s’Ă©lĂšvera Ă  31,8 millions de shekels par semaine

Le prĂ©sident du sous-comitĂ© a ouvert la discussion et a dĂ©clarĂ© : Hier, l’achĂšvement de la barriĂšre Ă  la frontiĂšre de la bande de Gaza a Ă©tĂ© annoncĂ©, et je fĂ©licite ceux qui ont participĂ© aux travaux. Qu’en est il en cas d’évacuation des habitants habitant en bordure de Gaza si une nouvelle et grande guerre se dĂ©clenche Ă  nouveau contre le Hamas ?

Yoram Lardo, chef de l’AutoritĂ© nationale d’urgence (RAHL) a affirmĂ© qu’un plan de « distance de sĂ©curitĂ© » pour Ă©vacuer les civils des lignes frontales avec l’ennemi, en mettant l’accent sur le nord et la bande de Gaza, a Ă©tĂ© approuvĂ© au niveau du ministre de la DĂ©fense mĂȘme si le systĂšme sĂ©curitaire cherche Ă  explorer d’autres alternatives, en raison de ce qui s’est passĂ© lors de la rĂ©cente opĂ©ration, oĂč l’armĂ©e a dĂ©cidĂ© de ne pas exĂ©cuter le programme d’évacuation, pour des raisons non dĂ©taillĂ©es.

 » Le plan d’évacuation civile est prĂ©fĂ©rable, Ă  notre avis, et devrait ĂȘtre rĂ©glementĂ© par dĂ©faut, car il repose sur le choix des citoyens. Le plan est en gestation et devrait ĂȘtre menĂ© par les chefs des autoritĂ©s, mais dĂ©marrera en tout Ă©tat de cause aprĂšs la recommandation de Tsahal, compte tenu du risque de mort ou de la difficultĂ© de maintenir un mode de vie raisonnable dans la zone de combat, et de cours avec l’approbation de l’échelon politique. »

 » Les chefs des autoritĂ©s nous demandent un budget et une flexibilitĂ© dans la prise de dĂ©cisions vis-Ă -vis de leurs habitants, et c’est aussi une dĂ©cision au niveau de l’échelon politique. Je soutiens l’idĂ©e que tout chef de collectivitĂ© puisse conclure Ă  l’avance un accord qui convient le mieux Ă  ses habitants, en fonction du budget, et dans un tel cas une Ă©vacuation par dĂ©cision militaire sera effectuĂ©e par le chef de l’autoritĂ©. Le budget que nous avons calculĂ© pour le plan est de 31,8 millions de shekels par semaine, et une mise Ă  jour de la dĂ©cision gouvernementale « Guest Hotel » est Ă©galement requise Ă  cette fin.

Les membres du comitĂ© ont par la suite prĂ©cisĂ© qu’il y avait Ă©galement six localitĂ©s, qui, compte tenu des informations de renseignement concrĂštes et immĂ©diates, le chef d’état-major a le pouvoir d’ordonner leur Ă©vacuation d’urgence. Le lieutenant-colonel Amiram Malka, chef de la division des opĂ©rations de Tsahal, a prĂ©cisĂ© que pour toute Ă©vacuation, elle ne sera pas forcĂ©e, et tout rĂ©sident qui choisit de rester chez lui pourra le faire.

Le dĂ©putĂ© Moshe Tor Paz a ajoutĂ© : Il y a beaucoup d’inquiĂ©tudes. Cela perturbe Ă  la fois la vie en bordure de la bande de Gaza et et donc, bien que cela coĂ»te plus cher, la prioritĂ© doit ĂȘtre de loger les Ă©vacuĂ©s dans des hĂŽtels, etc


Alon Davidi, maire de Sderot : Contrairement Ă  d’autres chefs d’autoritĂ© ici, je pense que les dĂ©cisions sur des questions telles que l’évacuation doivent rester avec les FDI et le ministĂšre de la DĂ©fense, mais en concertation avec nous comme ils le font en matiĂšre d’études, comme par exemple, avec un budget mis de cĂŽtĂ© qui nous permettra de nĂ©gocier Ă  l’avance sur les places rĂ©glementĂ©es Ă  libĂ©rer, car il y a des hĂŽtels qui profitent de la demande en cas d’urgence et font monter les prix.

Eli Regev, directeur du service des urgences au ministĂšre de l’IntĂ©rieur : Tout ce qui concerne l’évacuation et l’absorption d’une population est inscrit dans une dĂ©cision gouvernementale – un « hĂŽtel d’hĂŽtes », qui parle d’évacuer une population en danger de mort ou de sans-abri, dans des situations de « situation particuliĂšre sur le front intĂ©rieur » ou de catastrophe civile. La dĂ©cision stipule la rĂ©partition des responsabilitĂ©s entre les ministĂšres du gouvernement et, dans sa formulation actuelle, n’inclut pas l’infrastructure normative pour la mĂȘme Ă©vacuation d’initiative civile que celle qui a effectivement eu lieu Ă  Shomer Homat, avec l’approbation du ministre de l’IntĂ©rieur et du ministre de la DĂ©fense. Notre comprĂ©hension est qu’à la lumiĂšre de la construction de la barriĂšre, il y a un changement dans la menace et l’alternative de l’évacuation civile est probablement plus raisonnable que l’évacuation militaire, et donc une mise Ă  jour de la dĂ©cision du gouvernement est nĂ©cessaire.

Regev a rĂ©pondu que des travaux avaient Ă©tĂ© effectuĂ©s pour calculer les coĂ»ts d’évacuation, y compris le prix par jour et par habitant, et atteignaient ainsi le mĂȘme budget de 31,8 millions de NIS par semaine, ce qui ferait partie de la mise Ă  jour de la dĂ©cision du gouvernement, crĂ©ant ainsi une autorisation d’engagement et les chefs d’administration pour nĂ©gocier les contrats assiĂ©gĂ©s. Regev que dans tous les cas, mĂȘme en cas d’initiative citoyenne, il y aura toujours un accompagnement continu des rĂ©sidents par des facteurs mĂ©dicaux, sociaux, etc


Lilach Sheingorten, PDG du Conseil rĂ©gional de Sha’ar Hanegev : Chaque communautĂ© a ses besoins et ses dĂ©sirs, mĂȘme au sein du conseil, et nous avons un contact continu et efficace avec toutes nos communautĂ©s d’accueil. Notre responsabilitĂ© est en tout cas envers nos rĂ©sidents, peu importe oĂč ils se trouvent dans le pays, mais trĂšs important pour eux, qu’ils ne vivent pas de bagages et ne se sentent pas rĂ©fugiĂ©s, par consĂ©quent, veuillez les diriger directement vers une destination finale, sans plusieurs arrĂȘts pendant quelques jours. On sais pas comment ils sont arrivĂ©s au calcul de 320 NIS par jour, mais j’ai un souci dans le compte.

Gadi Yarkoni, chef du Conseil rĂ©gional d’Eshkol : Ce n’est pas un hasard si l’État n’a pas dĂ©cidĂ© d’évacuer Shomer Chomat. Elle n’avait vraiment aucun plan, et s’ils avaient dĂ©cidĂ© d’évacuer, il y aurait eu un gros gĂąchis. Le ministre de la DĂ©fense a approuvĂ© le plan d’évacuation par un Ă©chelon militaire, avec un prĂ©avis de trois heures, uniquement parce qu’il n’a pas entendu notre avis sur ce qui lui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. J’ai dĂ©jĂ  ma propre proposition et plan d’évacuation, et j’assume la responsabilitĂ© et je signe sans dire un mot.

Le prĂ©sident du sous-comitĂ©, MK Nira Shefek, a conclu : Gadi a raison, car il y avait un rapport du contrĂŽleur de l’État indiquant qu’il n’y avait pas de plan ni de budget pour ce sujet. Quand on me dit qu’il y a un plan de principe, j’ai peur, car il y a une diffĂ©rence entre un principe et un rĂ©el, et en effet des lacunes sont apparues ici dans la discussion concernant la mise en Ɠuvre de l’évacuation. Nous tiendrons un autre discussion sur le sujet dans un mois Ă  partir d’aujourd’hui.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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