Les experts de la commission chargée d’établir les raisons du décès récent de l’avion d’entraînement de l’armée de l’air haussent les épaules : ils ne comprennent toujours pas les raisons de la catastrophe qui a coûté la vie à l’instructeur, commandant de réserve, Itai Zeidan, et au cadet de l’école de pilotage Lihu Ben-Bas.
La commission a présenté hier au commandant de l’armée de l’air les résultats provisoires de l’enquête, qui a laissé le mystère non résolu.
Il s’est avéré qu’il y a deux mois et demi, cet avion avait un dysfonctionnement du moteur, et une semaine avant l’accident, il y avait une autre panne mineure. Les deux ont été réparés. À ce stade, les experts n’ont pas réussi à établir un lien entre l’histoire technique de l’avion et la catastrophe.
Le matin de l’accident, les techniciens ont vérifié l’état de l’avion et, avant le vol tragique de ce jour-là, deux autres cadets de l’école de pilotage ont volé avec ce même avion.
Le matin du 24 novembre, un avion léger monomoteur Lastochka (Grob G120) de fabrication allemande a décollé de la base aérienne de Hatzerim pour un vol d’entraînement. Le temps et la visibilité étaient bons. Les exercices d’entraînement étaient prédéterminés et l’un d’entre eux était laissé à la discrétion de l’instructeur. L’officier instructeur a demandé au répartiteur de service d’abaisser l’altitude de vol pour l’exercice. C’était le dernier contact avec l’avion avant le crash. Le major n’a signalé aucune urgence qui aurait pu précéder la catastrophe.
Selon les dernières données radar, l’avion était à 900 pieds (275 mètres). C’était 2 minutes avant la perte de contact avec l’avion. Il n’est pas encore possible d’établir quel genre d’exercice le pilote effectuait à ce moment-là.
L’enregistreur de vol à bord a été si gravement endommagé par l’impact que ni les experts israéliens ni les experts étrangers n’ont pu déchiffrer les informations.
Le commandant de l’armée de l’air n’a pas encore autorisé le retour de l’avion Lastochka aux vols d’entraînement.