Un rapport explosif du New York Times a révélé qu’Israël avait planifié une attaque contre les installations nucléaires iraniennes pour le mois prochain, mais que l’opération a été bloquée par l’ancien président américain Donald Trump, qui aurait relancé des négociations avec l’Iran lors de sa récente rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Fait notable dans ce projet : Israël envisageait non seulement une attaque aérienne, mais aussi une infiltration de commandos dans des installations souterraines iraniennes, ce qui constitue une approche inhabituelle.

Une opération au sol abandonnée faute de temps

L’idée a finalement été abandonnée, selon les sources, en raison d’un délai de préparation insuffisant. Mais le projet incluait une opération terrestre coordonnée avec des frappes aériennes, visant à pénétrer dans des installations situées en profondeur sous terre, difficiles à détruire depuis les airs.

Un précédent en Syrie : l’opération « Multichemins »

Israël a déjà démontré sa capacité à mener ce type de mission. En septembre dernier, des forces spéciales israéliennes ont réussi à infiltrer un complexe souterrain iranien en Syrie, lors de l’opération baptisée « Rabot HaDerachim » (Multichemins).

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Selon l’armée israélienne :

  • L’installation visée représentait un projet stratégique majeur de l’Iran, destiné à fournir des missiles sol-sol de précision au Hezbollah et à d’autres milices alliées.
  • L’édifice, enfoui à plus de 70 mètres dans une montagne, avait mis quatre ans à être construit, et abritait des chaînes de production avancées pour missiles et roquettes à longue portée.
  • Le site était encore en phase de tests, ce qui a constitué une opportunité unique pour le frapper avant sa mise en service complète.

L’opération en chiffres

  • Plus de 100 soldats ont été héliportés sur zone.
  • Environ 70 appareils aériens ont participé : chasseurs, hélicoptères, drones, avions de transport et navires de la marine.
  • 50 bombes ont été larguées.
  • Les soldats ont planté plus d’une tonne d’explosifs sur les installations.
  • Environ 30 gardes iraniens ont été tués, sans qu’il y ait presque aucune résistance lors de l’opération.
  • « On a ressenti un petit tremblement de terre. On a vu l’explosion de nos propres yeux », a raconté un commandant ayant pris part au raid.

Les renseignements israéliens avaient suivi cette installation pendant des années, avec des surveillances continues, permettant d’identifier le moment idéal pour lancer l’opération.

Pourquoi une action directe en Iran est différente ?

Israël considère qu’une opération sur le sol iranien est beaucoup plus complexe qu’en Syrie, à cause de :

  • la distance importante,
  • le nombre élevé d’installations nucléaires et militaires protégées,
  • et la défense aérienne bien plus avancée que celle de la Syrie.

Conclusion

Alors que l’attaque planifiée en Iran a été gelée, ces révélations soulignent :

  • les capacités militaires avancées d’Israël,
  • la détermination à empêcher l’Iran de progresser dans ses projets nucléaires,
  • et les tensions géopolitiques croissantes autour de la région, où la diplomatie américaine joue encore un rôle de blocage.