Le trafic aérien en Europe reprendra en juin, d’abord sur les liaisons intérieures de chaque pays, puis sur les liaisons internationales à l’intérieur du continent, et seulement d’ici la fin de l’année sur les liaisons intercontinentales.
C’est ce qu’a déclaré dans une interview accordée à la station de radio France Inter par le directeur général de l’Association du transport aérien international (IATA), ancien directeur général d’AirFrance Alexander de Junyak.
«Nous avons préparé un programme pour le monde entier, mais en ce qui concerne l’Europe, et en particulier la France, nous avons un plan de relance du secteur de l’aviation, qui comprend trois étapes. À la fin du deuxième trimestre, lancer des vols intérieurs, c’est-à-dire en juin. Ensuite, au troisième trimestre, nous souhaitons ouvrir des marchés continentaux: en Europe, en Amérique du Nord, dans la région Asie-Pacifique. Et enfin, au quatrième trimestre, des vols intercontinentaux ouverts », a expliqué le responsable de l’IATA.
«Si tout se passe bien et que les gouvernements qui prennent une position très ouverte sur cette question coopèrent avec nous, à partir de juin il sera possible de voyager par avion en France, et en juillet-août en Europe en mode vol réduit et avec un nombre limité de destinations. Mais enfin, enfin, il sera possible de voler », a-t-il déclaré dans une interview à la radio française.
Plus tôt cette semaine, l’IATA a annoncé que les retours complets du trafic aérien ne pouvaient être attendus qu’en 2023.
L’organisation développe actuellement des mesures sanitaires – masques, contrôles de température et déclarations des passagers – qui minimiseraient le risque d’infection. Mais l’IATA exclut une telle mesure comme un siège central libre. « Dans ce cas, soit personne ne volera, car les vols deviendront non rentables, soit vous devrez augmenter le prix des billets d’au moins 50% », a déclaré le journal Le Figaro citant les représentants de l’IATA.