Lâhistoire de la mort tragique dâun bĂ©bĂ© a Ă©té exposĂ©e rĂ©cemment par les avocats Daniel Farkash et David Pyle de Pale & Co. auprĂšs du tribunal de premiĂšre instance de Tel Aviv.
Selon le procĂšs, la fillette dâenviron un an et deux mois a commencĂ© Ă souffrir dâinsomnie, de fiĂšvre et de convulsions, et ses parents, rĂ©sidents de la GalilĂ©e, lâont accompagnĂ©e chez le mĂ©decin de famille des services de santĂ© Clalit.
Selon les avocats Pyle et Farkash, le mĂ©decin a affirmĂ© quâil sâagissait apparemment dâune fiĂšvre virale, mais les maux ne se sont pas dissipĂ©s et se sont mĂȘme aggravĂ©s, et les parents ont ramenĂ© leur fille souffrant Ă la clinique jour aprĂšs jour pendant quatre jours consĂ©cutifs.
Selon le procĂšs, bien que lâenfant fĂ»t apathique et malgrĂ© les indications dâun processus infectieux en cours dâĂ©laboration, le mĂ©decin a ignorĂ© ces rĂ©sultats et nâa pas demandĂ© aux parents de suivre lâĂ©tat de conscience de leur fille.
Selon les avocats, Ă un moment donnĂ©, le mĂ©decin avait Ă©quipĂ© les parents pour les renvoyer au service des urgences, mais leur avait ordonnĂ© de ne sây rendre que si lâincapacitĂ© du tout-petit Ă boire persistait.
Selon lâaccusation, ce nâest que le quatriĂšme jour, lorsque les parents sont rentrĂ©s Ă la clinique, que le mĂ©decin a procĂ©dĂ© Ă lâexamen mĂ©dical requis, au cours duquel lâun des signes de mĂ©ningite a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©, et lâenfant a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă lâhĂŽpital de Ziv pour y ĂȘtre soignĂ©. Mais Ă ce stade, elle souffrait dĂ©jĂ de septicĂ©mie, de choc septique et dâĆdĂšme cĂ©rĂ©bral. Son Ă©tat a empirĂ© malgrĂ© un traitement appropriĂ© et elle est dĂ©cĂ©dĂ©e.
Le procĂšs Ă©tait accompagnĂ© dâun avis mĂ©dical du Prof. Zeev Handzel, un pĂ©diatre qui sâĂ©tonna de la raison pour laquelle le mĂ©decin de famille nâavait procĂ©dĂ© Ă aucun examen physique ou neurologique du bambin et nâavait recueilli aucune information sur son Ă©tat et ses antĂ©cĂ©dents familiaux.
âCe nâest quâaprĂšs lâĂ©limination des suspicions de mĂ©ningite quâil est possible de diagnostiquer les crises de fiĂšvre â les crises de chaleur ne doivent pas apparaĂźtre comme un diagnostic initial et absoluâ, estime le Prof. Handzel.
Selon lui, lorsquâun enfant en bas Ăąge arrive avec des convulsions, il est nĂ©cessaire de vĂ©rifier sâil existe des antĂ©cĂ©dents familiaux pour lâĂ©pilepsie afin de vĂ©rifier le dossier de vaccination du bĂ©bĂ©. En outre, un examen physique doit ĂȘtre effectuĂ© pour prĂ©venir les signes de mĂ©ningite. Un signe clair est la rigiditĂ© du cou, qui peut ĂȘtre examinĂ©e dans un simple test sans coĂ»t spĂ©cial.
âIl est trĂšs probable que si un examen neurologique Ă©tait rĂ©alisĂ©, il y aurait une raideur de la nuque â ce qui conduirait certainement Ă une mĂ©ningite et au renvoi du patient Ă lâhĂŽpital pour une ponction lombaire, ce qui conduirait au diagnostic de la maladie.â
Lâavocat Pyle a dĂ©posĂ© une plainte contre la Clalit HMO, affirmant que la mort tragique de lâenfant avait Ă©tĂ© causĂ©e par les actes du mĂ©decin de famille, qui sont fondamentalement contraires Ă la pratique de la mĂ©decine.
Selon lâaccusation, mĂȘme lorsque la mĂšre a Ă©tĂ© rĂ©fĂ©rĂ©e au service des urgences, le mĂ©decin a finalement fait preuve de nĂ©gligence â dans la mesure oĂč elle nâa pas expliquĂ© Ă la mĂšre quâelle devait se rendre dâurgence avec le bambin Ă lâhĂŽpital. Le mĂ©decin ignore Ă©galement les vomissements du bĂ©bĂ© tels que rapportĂ©s par sa mĂšre, ce qui, selon le professeur Handzell, est un symptĂŽme classique de la mĂ©ningite et de lâaugmentation de la pression intracrĂąnienne.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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