Pendant qu’Israël pleurait ses enfants rendus dans des cercueils, le Hamas, lui, jouait avec la mort. L’un des quatre corps transférés lundi soir par la Croix-Rouge, initialement présenté comme celui d’un otage israélien, s’est finalement révélé appartenir… à un terroriste du Hamas. Une supercherie sinistre, révélée par l’enquête médico-légale israélienne et confirmée ce matin par Tsahal.
L’affaire a provoqué l’indignation à Jérusalem. Selon les informations publiées par Reuters et Arutz Sheva, le quatrième corps récupéré à Erez portait un uniforme civil mais ne correspondait à aucune fiche ADN d’otage. Après identification, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un combattant du Hamas, impliqué dans les massacres du 7 octobre et tué lors d’affrontements internes récents dans la bande de Gaza. En d’autres termes : alors qu’Israël s’attendait à rendre un dernier hommage à un citoyen assassiné, l’organisation terroriste a profité de la restitution pour lui infliger une humiliation symbolique supplémentaire.
Cette manipulation n’a rien d’un accident. Elle s’inscrit dans une stratégie éprouvée de désinformation. « Le Hamas instrumentalise les morts comme il instrumentalise les vivants », analyse un ancien haut responsable du Shin Bet cité par BBC News. Depuis le début du conflit, le mouvement islamiste multiplie les mises en scène macabres — cortèges de cadavres, funérailles factices, chiffres gonflés — afin de présenter Israël comme l’agresseur. Or, les faits parlent d’eux-mêmes : c’est bien le Hamas qui, aujourd’hui encore, exécute ses opposants dans les rues de Gaza et cache les restes d’otages israéliens pour en faire des monnaies d’échange.
Pour les familles des otages, la douleur s’est muée en colère. « Ce mensonge est une insulte à nos morts », a déclaré à la presse la mère d’un soldat disparu, citée par The Jerusalem Post. Le gouvernement a dénoncé un acte de “barbarie psychologique”, un sabotage délibéré des efforts humanitaires supervisés par la Croix-Rouge. De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a exigé des explications publiques du CICR sur les conditions de transfert des dépouilles, afin d’éviter que le Hamas ne réitère une telle manipulation lors des prochains échanges.
Sur le plan politique, cet épisode relance la question centrale du plan de paix en vingt points actuellement en application : comment négocier avec un mouvement dont le mensonge est la première arme ? À Jérusalem, les observateurs rappellent que l’accord signé sous l’égide de Donald Trump repose sur une exigence claire — le désarmement total du Hamas et la fin de sa présence à Gaza. Or, comme l’a récemment rappelé Netanyahou sur CBS News, « donner une chance à la paix ne signifie pas donner une chance au mensonge ». Dans les faits, l’organisation islamiste prouve chaque jour qu’elle ne cherche ni la paix ni la vérité, mais seulement à gagner du temps avant la prochaine guerre.
Ainsi, derrière la tragédie individuelle des otages, c’est toute la duplicité du Hamas qui éclate au grand jour. En livrant le corps d’un de ses propres hommes pour un Israélien, il a franchi une nouvelle étape dans la guerre psychologique contre l’État hébreu. Mais cette fois, le masque tombe : Israël n’est plus dupe, et le monde découvre la profondeur du cynisme d’un mouvement qui trahit même ses morts.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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