Le Financial Times britannique, qui a rendu compte plus tĂŽt dans la journĂ©e de « progrĂšs significatifs » dans les pourparlers de cessez-le-feu entre la Russie et lâUkraine, a rapportĂ© que selon « trois parties impliquĂ©es dans les dĂ©tails », le Premier ministre Naftali Bennett est le principal mĂ©diateur international dans les pourparlers. Bennett, qui a rencontrĂ© Poutine il y a environ une semaine et demie Ă Moscou, sâest entretenu presque quotidiennement avec le prĂ©sident russe Vladimir Poutine et le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelansky ces derniers jours.
Selon le journal, Kiev et Moscou discutent dâun plan de paix dans lequel lâUkraine se dĂ©clarera un pays neutre â et limitera ses activitĂ©s militaires. La Russie, en retour, retirera ses forces dâUkraine et les parties dĂ©clareront un cessez-le-feu.
Le projet dâaccord Ă©changĂ© entre eux comprend 15 clauses. Dans le cadre du projet, lâUkraine renonce Ă son ambition dâadhĂ©rer Ă lâOTAN, promettant de ne pas hĂ©berger dâarmĂ©e ou dâarmes Ă©trangĂšres sur son territoire. En Ă©change, elle recevra la protection de ses alliĂ©s, tels que les Ătats-Unis, le Royaume-Uni et la Turquie.
Cependant, la qualitĂ© des garanties de sĂ©curitĂ© dont bĂ©nĂ©ficiera lâUkraine, ainsi que leur acceptation par Moscou, pourraient constituer un obstacle Ă tout accord. Un autre obstacle est le statut de la pĂ©ninsule de CrimĂ©e, que la Russie a annexĂ©e en 2014, ainsi que les territoires contrĂŽlĂ©s par les sĂ©paratistes pro-russes dans la rĂ©gion du Donbass. A la veille de la guerre, rappelle-t-on, Poutine dans les districts sĂ©paratistes de Lougansk et Donetsk en tant que rĂ©publiques indĂ©pendantes.
Bien que Moscou et Kiev disent quâil y a eu des progrĂšs sur les termes des conditions, les responsables ukrainiens ont exprimĂ© des doutes quant Ă lâengagement de Poutine en faveur de la paix â et craignent que Moscou « prenne du temps » pour rĂ©organiser ses forces.
Mikhail Podolyak, conseiller principal du prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zalansky, a dĂ©clarĂ© au Financial Times que tout accord de cessez-le-feu inclurait un retrait russe dâUkraine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse Ă un article dâun journal britannique quâil Ă©tait « trop ââââtĂŽt » pour rĂ©vĂ©ler les dĂ©tails dâun Ă©ventuel accord visant Ă mettre fin Ă la guerre.
TĂŽt le matin, avant la reprise des pourparlers aujourdâhui, le prĂ©sident ukrainien Zalansky a dĂ©clarĂ© que les positions des parties commençaient Ă sembler « plus rĂ©alistes », et avant midi, le ministre russe des Affaires Ă©trangĂšres, Sergei, a Ă©galement donnĂ© Ă Rob une raison dâespĂ©rer. Bien que Lavrov ait dĂ©clarĂ© que les nĂ©gociations nâĂ©taient pas faciles, il a notĂ© qu' »il existe un espoir de compromis ».
Le ministre russe des Affaires Ă©trangĂšres a dĂ©clarĂ© que « certaines versions » des accords Ă©taient dĂ©jĂ sur le point dâĂȘtre conclues et que les parties discutaient sĂ©rieusement de lâĂ©tablissement dâun statut neutre pour lâUkraine, câest-Ă -dire quâelle nâappartiendrait ni au camp russe ni au camp occidental. Dans le mĂȘme temps, il a soulignĂ© que la question de la neutralitĂ© de lâUkraine nâest pas la seule chose qui prĂ©occupe la Russie et que Moscou exige Ă©galement la dĂ©militarisation de lâUkraine, la garantie de la sĂ©curitĂ© des pro-russes Ă lâest, la restauration du statut de la langue russe dans LâUkraine mise Ă mal ces derniĂšres annĂ©es par le gouvernement de Kiev « La libertĂ© dâexpression » dans le pays.
Peu de temps aprĂšs, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dĂ©clarĂ© que lâun des compromis possibles actuellement en cours de discussion autour de la demande de la Russie pour la dĂ©militarisation de lâUkraine est que lâUkraine soit autorisĂ©e Ă avoir sa propre armĂ©e, mais sans rejoindre lâOTAN. Alliance atlantique. La prĂ©sidence ukrainienne a rapidement rĂ©agi, rejetant lâidĂ©e dâun modĂšle autrichien ou suĂ©dois, et soulignant quâelle nâaccepterait quâun modĂšle qui inclurait des garanties de sĂ©curitĂ© juridiquement valables Ă lâĂ©tranger, et que ces pays sâengageront Ă prĂ©venir activement une attaque contre lâUkraine.
MalgrĂ© lâespoir que certains progrĂšs dans les nĂ©gociations suscitĂ©s par les parties, bien que prudemment, conduiraient Ă un cessez-le-feu, les services de renseignement britanniques ont dĂ©clarĂ© ce soir avoir vu des signes que Moscou intensifiait sa recherche de troupes supplĂ©mentaires Ă envoyer aux forces russes pour renforcer les troupes ukrainiennes et remplir la place des troupes TuĂ© au combat. Selon des estimations prudentes, plusieurs milliers de soldats russes ont Ă©tĂ© tuĂ©s en Ukraine depuis le dĂ©but de la guerre. Selon les renseignements britanniques, la Russie envoie dĂ©sormais des troupes en Ukraine mĂȘme depuis les arĂšnes de son ExtrĂȘme-Orient, depuis sa marine dans le Pacifique et depuis lâArmĂ©nie, et tente, comme dĂ©jĂ signalĂ©, de recruter des mercenaires Ă©trangers, y compris des milices privĂ©es comme le groupe Wagner et des combattants syriens.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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