Vendredi, le général à la retraite Yitzhak Brik fait une autre prévision désastreuse. Cela vaut il la peine de l’écouter ? 

Dans sa chronique dans Maariv, Brik écrit que Netanyahu, Galant et Halevi « n’ont plus rien à perdre », ils entraîneront donc le pays tout entier avec eux dans l’abîme.

Une guerre avec le Hezbollah signifierait que des milliers de roquettes frapperaient Israël chaque jour, et le pays n’a rien pour contrer cela : « Cette initiative représente un suicide collectif ».

Il écrit : « L’armée n’a pas réussi à vaincre le Hamas dans une petite zone de la bande de Gaza parce que l’armée terrestre est petite et ne peut pas rester dans les territoires qu’elle a conquis en raison du manque de forces de combat de réserve. Cela permet au Hamas de retourner dans ces territoires après le retrait de Tsahal. Les mêmes « capitaines », dans leur décision d’attaquer le Hezbollah sur terre, dans les airs et sur mer, conduiront Israël à une guerre régionale à grande échelle dans six secteurs simultanément (Liban, Syrie, frontière jordanienne, explosion en Judée et Samarie, Gaza, les troubles violents dans l’État d’Israël, et nous n’avons pas encore mentionné l’Égypte, qui sera probablement activement impliquée dans une guerre contre nous si une guerre régionale à grande échelle éclatait).

Il donne l’exemple de l’achat de nouveaux avions qui arriveront dans quelques années, mais qui ne signifient rien dans la guerre moderne, à en juger par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Les guerres se transforment en batailles de missiles, de drones et de forces terrestres, et les avions disparaissent de l’arène de la guerre. Brik appelle à la fin urgente de la guerre à Gaza et à préparer l’armée à de nouveaux défis. 

Il y a peu d’espoir pour une telle solution. Des troupes sont déjà transférées vers le Nord.