L’histoire de l’assassinat du général iranien est restée secrete depuis la mi-mai et, outre un reportage local, elle n’a pas été révélée par les médias étrangers et n’a pas été montrée de manière visible dans les médias iraniens comme elle devrait l’être en tant que général iranien.
Des sources syriennes estiment qu’il pourrait s’agir d’un assassinat interne en raison de luttes pour le contrôle et l’expropriation d’actifs d’habitants de la ville à Bukhammal, dans le cadre du souhait des Gardiens de la révolution iraniens d’établir une base militaire basée sur les forces de milices chiites soutenues par l’Iran. Il a été abattu alors qu’il se trouvait dans la zone industrielle d’Al-Bukhammal.
Les médias locaux sont en mesure de signaler un certain nombre de commandants de secteur des forces de défense syriennes de la région qui étaient en conflit avec le général iranien à la suite de sa décision de confisquer des avoirs et qui avaient intérêt à l’assassiner. À ce stade, aucun doigt n’a été pointé sur d’autres parties intéressées telles que les forces américaines ou Israël.
L’histoire de l’assassinat est discrète depuis le milieu du mois, et l’affaire n’a pas été révélée dans les médias étrangers et n’a pas gagné en visibilité dans les médias iraniens, comme il convient dans les cas où un haut responsable a été tué en Syrie.
L’attaque a eu lieu dans le contexte de l’inauguration du terminal cargo et du début d’une route souterraine, avec la découverte de documents faisant état de convois de bus transportant des centaines de membres des «forces de recrutement populaires» en Irak dans le cadre d’une campagne touristique baptisée «Les frères de Sayda Zeinab».
Deux jours après que le blog ait révélé le fait que des milliers de membres des forces de « mobilisation populaire » avaient quitté Al-Bukhammal pour se rendre à Damas, la société satellitaire Imagsat a publié des photographies actualisées décrivant les infrastructures terrestres établies par l’Iran au terminal de Kiyam avec l’aide de milices chiites et du gouvernement syrien.