Il existe deux idées complémentaires: premièrement, toute paix négociée par une personne prompte au compromis est inquiétante, deuxièmement un leader radical et zélé est à même de conclure une paix digne d’être prise en considération, parce que pourvue du minimum d’éléments nécessaires à son maintien et à son renforcement.

La vérité peut-elle faire des compromis ? Demander à la vérité de faire des compromis, c’est lui demander de ne plus être la vérité ! Si elle n’est plus la vérité, elle devient donc un mensonge. Mais si les humains ne peuvent accepter la vérité, ils sont condamnés à vivre dans le mensonge. Il est probable que quand une vérité est laissée trop longtemps entre les mains des humains, elle finit naturellement par se dénaturer. Elle subit les compromis, les interprétations, les réajustements et finalement elle devient autre chose.

L’éthique du compromis devra donc se fonder sur la liberté du courage et le refus du sacrifice. Nous ajouterions volontiers la vérité si la figure du fanatique ne venait apparemment se mettre en travers. Une fondation sur la vérité pourrait sembler bloquer toute possibilité du compromis. En réalité, il n’en est rien, la conception que le fanatique se fait de la vérité n’a rien à voir avec elle, et tout à voir par contre avec le mensonge.

La Torah ne discerne qu’une seule et unique expression de la paix. Il y a, bien sûr, “la paix des lâches” qui appelle sans cesse au renoncement et à la fuite, mais il existe, surtout, la paix de l’ardeur et du courage, celle qui, portée par l’aplomb et la fermeté aboutit à l’harmonie et à l’amour authentiques. C’est là l’essence même de la différenciation entre une paix véritable, sincèrement convoitée par les interprètes, et une paix erronée qui ne sera en fait qu’une courte récréation entre deux conflits…

La mécanique de la concession conduit tant d’hommes sincères, de la faiblesse à la trahison, chaque concession faite à l’ennemi et à l’esprit de facilité en entraîne une autre. Celle-ci n’est pas plus grave que la première, mais les deux, bout à bout, forment une lâcheté. Deux lâchetés réunies font le déshonneur. C’est en effet le drame de ce pays. Et s’il est difficile à régler, c’est qu’il engage toute la conscience humaine, car il pose un problème qui a le tranchant du oui ou du non.

Le pays vit sur une « sagesse » usée qui explique aux jeunes générations que la vie est ainsi faite qu’il fallait savoir faire des concessions, que l’enthousiasme n’avait qu’un temps, et que dans un monde où les malins avaient forcément raison, il fallait essayer de ne pas avoir tort. Nous en sommes là.

Les garçons et les filles de notre génération, de cette génération du retour à la terre promise sont emplis de foi, d’idéal et sursautent devant l’injustice flagrante faite au peuple, à la terre et à la Torah d’Israël. De proche en proche, la morale de la facilité et du désabusement se propage. Qu’on juge de l’effet que peut faire dans ce climat, la voix découragée et chevrotante qui demande à Israël de se replier sur elle-même. On gagne toujours en s’adressant à ce qui est le plus facile à l’homme, et qui est le goût du repos défaitiste. Le goût de l’honneur, lui, ne va pas sans une terrible exigence envers soi-même et envers les autres. Cela est contraignant, bien sûr, et un certain nombre d’entre nous sont systématiquement fatigués face à l’adversité.

Par ailleurs, seule une conviction minée par le doute et l’incertitude, quant à son message spirituel, peut autoriser un arrangement ou des solutions alternatives !

Si je regarde l’existence par la fenêtre du doute, je ne perçois la vie que sous l’angle du temps psychologique, c’est-à-dire d’un perpétuel manque d’être, le présent m’apparaissant immédiatement comme une incapacité de durer. Vivre dans le doute, c’est sentir que tout se dérobe, que tout nous file entre les doigts, que rien ne reste. Il n’y a rien de certain, parce qu’il n’y a rien de stable. Tous les objets sont relatifs et emportés dans le flux du relatif, condamnant l’homme du doute à vivre au jour le jour dans le sentiment de la précarité de l’existence.

A l’inverse, celui qui, au-delà de toute relativité, a intériorisé la vérité avec une grande finesse et une ferme conviction, n’a aucune raison d’aller quérir l’inspiration ailleurs. La vérité ne peut être objet de renonciation ! Souvent, concessions et abandon ne sont que les termes d’une déficience de l’âme et d’un profond découragement. Persuadé de l’absolue véracité du message dont il est porteur, “l’homme zélé” se montre paré à accomplir un véritable sacrifice pour la paix, alors on peut être certain d’avoir en main les assurances indispensables pour que cette paix, se matérialisant ainsi dans les meilleures conditions, devienne un accord définitif.

Bien sûr, cette corrélation entre la paix et le zèle peut paraître assez surprenante, mais elle s’explique pourtant de manière limpide grâce au concept complémentaire : “C’est uniquement lorsqu’un homme est profondément épris et amoureux de paix, que son zèle peut en devenir authentique et sincère”!

Le nœud du problème de la paix tient en fait à la moralité des hommes. L’amour de l’humanité et le respect du droit des hommes sont un devoir, seulement, la violence dans le cœur de l’homme nous amène constamment à douter de la possibilité d’une paix durable. Le mal n’est pas irrémédiable, une certaine méchanceté inhérente à la nature humaine peut toujours être contestée par les hommes qui vivent ensemble dans un État. La violence humaine n’est peut-être seulement de l’ordre de la nature humaine pervertie dès l’origine par le péché, mais aussi de l’ordre d’une frustration accumulée qui se déchaîne en révoltes, en révolutions et finalement en guerres. Ce sont les tensions qui s’accumulent dans la vie individuelle qui finissent par exploser dans une réaction en chaîne sur le plan collectif.

Croire que la législation va résoudre le problème de la paix est un vœu appelé par Kant, mais qui laisse sans solution le problème, car il ne met pas au jour sa véritable racine, il n’en dénoue pas la cause. Il est rassurant de penser que le concours de la morale nous est prêté pour faire aboutir le dessein de la paix. Cependant, penser que le droit va établir la paix restera un vœu pieux si rien n’est fait pour que les tensions qui habitent le cœur de l’homme ne soient dénouées. Le droit est un concept. Nous savons bien que de toute manière, le droit lui-même sert de prétexte à toutes les guerres. Les belligérants de tous les conflits pensent toujours avoir le droit pour eux.

La Morale est à l’origine du Droit, car ce sont les mœurs d’une personne qui s’étendent à celle d’une société afin d’être reprises par le Droit. Le droit détiendrait donc sa valeur de la Morale qui serait des fois à l’origine du Droit.

Cependant, c’est à juste titre qu’a priori, tout zèle – surtout dans le domaine religieux – est d’emblée considéré avec méfiance comme l’expression même d’une agressivité, d’une nervosité, et d’une violence de la parole dissimulées sous un voile opaque de “vertus” et de “prétendu idéalisme”.

De nos jours la définition rationaliste du fanatisme, qui vient du latin « fanaticus » signifiant ceux qui travaillent dans le temple, en particulier les prêtres, et que l’on peut trouver dans plusieurs dictionnaires, est une foi exclusive en une doctrine, une religion, une cause, accompagnée d’un zèle absolu pour la défendre, conduisant souvent à l’intolérance et à la violence. Ainsi l’analyse rationaliste montre que le fanatique est caractérisé par un excès de foi et que cette croyance n’est pas fondée sur la raison et/ou l’expérimentation.

Le fanatique, de plus, a un jugement et une conscience troublés qui l’entraînent à attribuer à l’idée qui le domine, une valeur excessive et un droit souverain, et donc à méconnaitre la valeur et le droit qui appartiennent à des idées ou à des choses autres. Donc le fanatique asservit les autres et souvent par la violence comme peuvent le montrer plusieurs exemples dans l’Histoire.

Nos Sages insistent sur l’aspect incomplet du zèle manifesté par l’être humain, alors que le “zèle divin” est empreint de perfection, le zèle humain est imparfait, car il est empreint d’implications émotives et donc personnelles.

La morale peut être définie comme l’ensemble des jugements relatifs au Bien et au Mal, concernant les actes humains. De tels jugements ne sont pas de simples constats, mais des appréciations, des jugements de valeurs. La réflexion sur de tels jugements est un système normatif rationnel. On peut donc dire que la morale est égale à l’éthique. Si, par définition, le terme « intérêt » désigne ce qui importe, ce qui est à son avantage, ce qui fixe l’attention, ici, ce terme désigne principalement ce qui est utile à un individu, c’est-à-dire l’intérêt personnel, ou à plusieurs, en d’autres termes : l’intérêt général.

A la question de savoir, si l’être humain n’est moral que par intérêt, il est d’abord intéressant de se demande si, il existe un Bien ou un Mal moral objectif. La moralité n’existe que pour les êtres libres, maîtres de leurs actions. Notre conscience morale ne peut subsister que si et seulement si, l’être humain est contraint à des obligations. En d’autres termes, être libre signifie avoir des devoirs. Le paradoxe réside dans le fait même que ce qui limite notre liberté d’action est ce qui procède de notre liberté même. À cause de quoi, ou en vue de quoi l’homme est-il moral ? Si notre seul mobile est l’intérêt, il s’agit alors d’adhérer à une vision plutôt pragmatiste qui ne peut être justifiée seulement jusqu’à un certain point. D’un autre côté, tel que le comprend Kant, la conduite morale peut à priori être déterminée, au-delà de l’intérêt même, par la notion de devoir. L’obligation morale, le devoir, est inhérente à la liberté en acte.

Être moral n’est pas donné, cela suppose un effort quasi permanent, une lutte contre les impulsions égoïstes, et donc contre tout intérêt individuel. Par définition, en quelque sorte, la loi s’oppose à l’intérêt, parce que ce dernier flatte les tendances de l’individu à suivre ses simples penchants, alors que la loi, par sa vigueur strictement formelle, oblige l’homme à se détourner de lui-même pour se convertir à un bien qui concerne l’humanité comme unité possible. L’intérêt est du côté de la satisfaction sensible, la loi est du côté de la raison : il n’y a donc pas de conciliation possible entre les deux, et il est clair qu’il appartient à l’homme de faire triompher la raison, sinon il serait incompréhensible ou absurde, que la nature l’en ait doté.

Ainsi donc, chaque fois que nous envisageons de faire quelque chose pour agir moralement, nous devons conférer à la chose que nous voulons faire la forme de la légalité : nous devons universaliser la maxime de notre action, car ce qui est universel est nécessaire. De cette perspective, la volonté n’est déterminée par aucun objet particulier, car elle est déterminée par la forme de la légalité, elle est donc autonome. Par conséquent, agir par devoir, et être libre sont une seule et même chose, de telle sorte que, l’autonomie est le fondement du devoir, qui est le fondement de la bonne volonté, qui est le fondement de la moralité. On peut ainsi en conclure que le fondement de la moralité est le fondement de l’autonomie.

Par Rony Akrich pour Alyaexpress-News

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