Le gouvernement a approuvé un plan d’action quinquennal visant à réduire les inégalités socio-économiques entre les populations arabes et juives d’Israël. 30 milliards de shekels seront investis dans le développement du secteur arabe.

Où ira cet argent ?

Le programme a été développé par le ministère de l’Égalité sociale et comprend de nombreuses mesures recommandées par la recherche de la Banque d’Israël pour améliorer le niveau de vie dans le secteur arabe, améliorer la qualité des ressources en main-d’œuvre et améliorer la productivité du travail dans le pays dans son ensemble. Le ministre de l’Égalité sociale Meirav Cohen a souligné que le programme vise également à lutter contre la criminalité endémique dans le secteur arabe, qui ne peut être résolue par des mesures purement policières.

La part du lion du crédit, 9,4 milliards de shekels, ira au développement et à l’amélioration du système éducatif, y compris la création de crèches et de jardins d’enfants, l’amélioration de l’enseignement de l’hébreu, des mathématiques et de l’anglais, la modernisation des équipements scolaires et d’autres mesures destinées à accroître la compétitivité des diplômés des écoles arabes sur le marché. 1,4 milliard de shekels ira aux programmes d’emploi, 600 millions de shekels – au développement des industries de haute technologie.

2,8 milliards de shekels iront au logement dans les villes arabes. 1,7 milliard ira pour soutenir les gouvernements locaux, 650 millions pour améliorer les soins de santé, 550 millions pour protéger l’environnement, 200 millions pour travailler avec les jeunes, 615 millions pour l’assurance sociale.

Le plan comprend des allocations pour le développement des infrastructures de transport, le soutien à la culture et au sport et l’amélioration de l’environnement urbain.

Le leader de la RAAM, Mansour Abbas, a déclaré que les décisions prises « ne sont rien de moins qu’historiques », qu’elles « changeront dans les années à venir le visage de la société arabe après de nombreuses années de dégradation économique et sociale » et « réduiront sans aucun doute considérablement les écarts socio-économiques ».