Dans une initiative historique visant à remédier à la pénurie persistante de professionnels de la santé en Israël tout en favorisant l’intégration sociale, le gouvernement israélien a approuvé une nouvelle initiative visant à soutenir l’accès des Haredim (juifs ultra-orthodoxes) aux études de médecine. Cette proposition, présentée conjointement par le ministre de la Santé, Uriel Busso, et le ministre des Affaires de Jérusalem, Meir Porush, a été élaborée en coordination avec le ministère du Travail et a reçu l’approbation du gouvernement lundi.
Au cœur de cette initiative se trouve la création d’un groupe de travail interministériel chargé d’élaborer un plan global pour favoriser la participation des Haredim à l’enseignement médical. L’équipe sera dirigée par les directeurs généraux des ministères de la Santé et du Travail et travaillera en étroite collaboration avec le ministère de Jérusalem, l’Autorité pour le développement économique et social du secteur Haredim et le Conseil de l’enseignement supérieur.
Le ministre de la Santé, Uriel Busso, a souligné la double importance de cette initiative : « L’intégration des Haredim dans les études de médecine est un objectif national de la plus haute importance sociale et sanitaire. Face à la pénurie persistante de médecins en Israël, notamment dans les hôpitaux de Jérusalem, cette initiative représente une opportunité historique. Elle allie une vision inclusive à une solution concrète à l’un des défis les plus urgents de notre pays en matière de santé. »
Le ministre des Affaires de Jérusalem, Meir Porush, a souligné que cette initiative respecterait les besoins religieux et culturels spécifiques de la population haredite. « Il s’agit d’une étape importante pour renforcer le système de santé de Jérusalem, tout en offrant aux haredim un cadre digne et approprié pour accéder à la profession médicale. Nous sommes déterminés à faire en sorte que cette voie préserve leur mesorah et leur mode de vie. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Le ministre du Travail, Yoav Ben Tzur, a ajouté que cette intégration s’inscrit dans le cadre d’efforts nationaux plus vastes visant à promouvoir le développement économique par l’inclusion. « La clé du développement de notre marché du travail réside dans l’inclusion de populations diverses dans des secteurs hautement qualifiés et bien rémunérés. Permettre aux Haredim d’intégrer le secteur médical renforcera non seulement notre infrastructure de santé, mais leur offrira également des opportunités professionnelles enrichissantes et enrichissantes. »
Alors qu’Israël continue de faire face à une pénurie critique de médecins, en particulier à Jérusalem, le plan récemment approuvé offre une voie prometteuse pour améliorer les soins de santé et renforcer la participation de la population Haredi à la vie nationale.

