Le Grand Rabbinat dâIsraĂ«l a ordonnĂ© de libĂ©rer la liste interne des rabbins de la diaspora qui sont considĂ©rĂ©s comme acceptables par lâorganisation pour endosser lâidentitĂ© juive Ă un non-juif.
Ce corps bureaucratique sous les auspices du cycle de la vie juive, comme le mariage ou la conversion juridique a Ă©tĂ© priĂ© de publier cette liste dans moins dâun mois et demi.
Sans cette reconnaissance du rabbinat, des Juifs vivant Ă lâĂ©tranger, y compris beaucoup des convertis, pourraient ĂȘtre bloquĂ©s Ă des Ă©vĂ©nements de la vie juive y compris lâinhumation dans un cimetiĂšre juif car leur judĂ©itĂ© ne risque pas dâĂȘtre reconnue.
La juge Nava Ben-Or a dit ĂȘtre choquĂ©e par le manque apparent de transparence dans ce domaine aussi fondamental que lâexistence quotidienne.
« Ceci est la vie dâune personne, nous parlons de questions trĂšs graves », a-t-elle dit lors de la description dâune situation dans laquelle les gens attendent indĂ©finiment le rabbinat qui dĂ©cide de leur sort, qui tombe le plus souvent sur ââdes oreilles sourdes, et sans aucune rĂ©ponse :
« Ils ont ce droit de former une famille», a dĂ©clarĂ© Ben-Or. «Jâai honte que dans un Ă©tat ââde droit, cette information ne peut pas ĂȘtre fournie, câest un scandale sans prĂ©cĂ©dent, ce nâest pas juif et câest inhumain. » La publication de cette information contre le rabbinat a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en Octobre par « Itim » une organisation ONG dirigĂ© par le rabbin Seth Farber, dont la mission est dâaider les immigrants et les IsraĂ©liens Ă Â obtenir un statut Juif, problĂ©matique avec cette bureaucratie religieuse depuis 2002.
«Je suis heureux que le tribunal reconnaĂźt Ă la fois lâinsuffisance de lâadministration ainsi que lâimportance de la question. JâespĂšre que le rabbinat va prendre les mots du juge au sĂ©rieux et commencer Ă agir dâune maniĂšre plus transparente afin de rendre la vie juive normale dans ce pays », a dit Farber.
Selon ITIM, au cours des deux derniĂšres annĂ©es, lâorganisation a demandĂ© au rabbinat six fois de connaĂźtre la liste des rabbins dont les tĂ©moignages sont pris en compte dans la dĂ©termination de la judĂ©itĂ© dâimmigrĂ©s ou dâenfants dâimmigrĂ©s comme les Juifs selon la loi religieuse orthodoxe (halakha).
Itim a demandĂ© la liste Ă cause de ce quâil a appelĂ© des pratiques opaques dans le bureau de lâenregistrement du Grand Rabbinat. GĂ©rĂ© par le bureaucrate, Rabbi Itamar Toubul, le seul employĂ© qui a traitĂ© quelque 5000 cas suite Ă des lettres et demandes des immigrants pour des mariage entre 2013 et 2015.
Itamar Toubul, est Ă la tĂȘte du personnel du Grand Rabbinat dâIsraĂ«l, et rabbins amĂ©ricains et dĂ©cident si ils sont qualifiĂ©s pour attester la judĂ©itĂ© des immigrants israĂ©liens.
Le rabbinat dâIsraĂ«l est le seul fournisseur de mariages lĂ©gaux pour les Juifs israĂ©liens. ConformĂ©ment Ă la loi basĂ©e sur des protocoles prĂ©-Ă©tatiques, il est illĂ©gal pour les Juifs israĂ©liens de se marier en dehors du rabbinat, un organe administratif Ă©tabli par lâEmpire ottoman.
Selon Hiddush 2015 (Hiddush, un organisme sans but lucratif juif et fondĂ© en 2009 qui promeut la libertĂ© religieuse et lâĂ©galitĂ© en IsraĂ«l) indique que 70% des juifs laĂŻcs et 67% des immigrants prĂ©fĂšrent avoir un mariage peu orthodoxe, 37% ont dit quâils prĂ©fĂ©reraient un mariage rĂ©glementĂ© par les lois israĂ©liennes actuelles).
Cependant, bien que ces derniĂšres annĂ©es, IsraĂ«l a eu une tendance croissante des mariages non autorisĂ©s au niveau halakhiques, une loi de 2013, a soulignĂ© la possibilitĂ© dâun peine de prison de deux ans Ă la fois pour le couple et le rabbin officiant.
Le mariage civil est interdit en IsraĂ«l, bien que les associations soient reconnus par le registre de la population civile. Dans le cas de mariage mixte (musulmans avec les juifs) lâun des deux partis doit devenir la religion de lâautre, de sorte que la cĂ©rĂ©monie soit autorisĂ©e.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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