Gila Rotem-Shoshani est rentrée chez elle sans sa mère. Hier, Israël a reconnu que le Hamas avait violé le principe de l’unité des familles libérées – l’une des conditions les plus importantes du cessez-le-feu et de l’échange d’otages contre les prisonniers palestiniens. La raison reste floue. Il a été suggéré que le Hamas avait agi ainsi en représailles à la « violation » par Israël de la condition « d’ancienneté », à savoir la libération des prisonnières terroristes condamnées aux peines les plus longues. Israël a fait valoir qu’une telle clause n’existait pas dans l’accord.
Aujourd’hui, il s’avère que le Hamas a rapporté hier via le Qatar qu’il n’avait tout simplement pas pu retrouver deux otages : la mère de Gila Rotem Raya et le frère de Maya Regev, Itai.
Selon la chaîne KAN, le Hamas a proposé de libérer deux femmes âgées. Israël n’était pas d’accord au début et a exigé que Raya et Itai soient retrouvés. N’ayant abouti à rien, les dirigeants israéliens ont donné leur feu vert à la libération de Gila, 13 ans, sans sa mère, et de Maya, 21 ans, sans son frère.
Une source à Jérusalem a assuré à KAN qu’elle faisait tout son possible pour libérer Haya et Itay. « La mission ne peut être considérée comme terminée », a admis la source.
Dans la vidéo de la remise de Maya Regev aux représentants de la Croix-Rouge, elle marche avec des béquilles et, dans la voiture de la Croix-Rouge, elle est placée sur une civière. Plus tard, l’hôpital Soroka a signalé que la jeune fille avait besoin d’une intervention chirurgicale urgente, même si sa vie n’était pas en danger.